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Moov aux abonnés absents ?

L'opérateur Moov est sous le coup d'une menace de suspension de son service le 10 août prochain. C'est ce qu'annonce L'Union dans sa parution de mardi. Raison officielle avancée, Moov n'a pas exécuté les dispositions relatives au renouvellement de licence, contrairement à Togo Telecom et Togo Cellulaire qui ont commencé à exécuter les dispositions des arrêtés. « Opérant sans autorisation légale depuis juillet 2008, le réseau de Atlantique Telecom Togo (Moov) sera suspendu à compter du lundi 10 août 2009 à 12h», indique un communiqué du ministère des Postes et des Télécommunications.

Pour le journal, l'opérateur GSM se pliera sans doute aux exigences des autorités pour ne pas perdre ses parts de marché au Togo   Voici une sélection d'articles publiés mardi par L'Union

 

Verbatim

Le changement  

Notre malchance ou chance, c'est selon l'angle dans lequel l'on se trouve, au Togo, se situe au niveau de la pluralité des partis politiques dans une démocratie naissante. On parle de plus de quatre-vingt partis politiques. Et puisque la finalité de tous les objectifs d'un parti politique est l'accession à la magistrature suprême, on doit avoir logiquement à chaque élection présidentielle plus de quatre-vingt candidats. Dans l'étonnement total, le nombre de candidats ne dépasse jamais la dizaine.   Bien sûr que les jeux d'alliance et de regroupements derrière certaines forces politiques sont admis et comme tel, les populations pourraient avoir à choisir entre seulement deux à trois candidats maximum. Mais pour cause de démocratie, l'on ne peut rien imposer dans ce sens. Peut-être avec le temps, les choses vont beaucoup plus évoluées et les états-majors des partis politiques décideront de constituer de vraies alliances, en opposition aux alliances circonstancielles, pour définir des objectifs communs successibles de les hisser au sommet.

On peut avoir un schéma classique: tous les partis de gauche dans un ensemble fort et tous les partis de droite dans un puissant bloc, et à côté, pourquoi pas, d'autres courants comme les anarchistes ou éternels contestataires. Dans ce cas, le jeu politique sera plus fluide et intéressant.Pour l'heure, nous vivons une cacophonie généralisée. Au cours de certains débats essentiels pour la Nation, on entend piailler des leaders dont les partis politiques ne se résument en fait qu'à leur Bureau Exécutif. Ce n'est pas porter atteinte à leur citoyenneté. De la même manière, pendant des élections, certains candidats se positionnent avec des partis politiques sortis des placards. Dans les deux cas, les populations sont confuses du fait qu'elles ont beaucoup trop de discours à écouter. Malheureusement, loin d'être de parfaits programmes de société, ces innombrables discours qui se ressemblent à quelques mots près sont de véritables pamphlets contre les adversaires politiques.   Néanmoins, il y a quelque chose de positive là dans: le changement. Encore qu'il faut savoir quel sens chacun donne à ce terme. Nicolas Lawson, Président du Parti pour le Renouveau et la Rédemption, ne disait-il pas récemment  que le vrai changement est le départ au pouvoir du Rassemblement du Peuple Togolais (Rpt) au sein duquel on parle du Changement dans la continuité? Pour une autre frange des formations politiques, le changement réside dans la forme de gestion des affaires du pays tandis que pour d'autres, il est dans le partage des richesses. Somme toute, il y a nécessité de changement profond dans notre société. Car, une société humaine qui n'opère pas de changement au fil du temps n'évolue guère.

A ce titre, le vrai changement est  individuel. Il est affirmé par le comportement de chacun de nous dans l'exercice de nos professions respectives et notre attachement au bien commun. Peut-on dire, dans ce cas, que monsieur Nicolas Lawson a raté le coche en prônant le changement sans vraiment le vouloir ? D'autant plus que lui-même se retrouve actuellement au gnouf quelque part au Ghana pour escroquerie et abus de confiance. En tout état de cause, c'est son cas qu'on connaît aujourd'hui. J'insinue bien  que certains, pires que lui, tapissent dans l'ombre.    Nous entendrons encore et encore parler de changement au cours de la campagne électorale pour la prochaine présidentielle. Mais qu'on apprenne au peuple comment changer pour le bonheur de tous. A bon entendeur, changeons vraiment!  

En mission de conciliation aujourd'hui au Togo Compaoré pour contredire son envoyé spécial ?  

Le président du Comité de suivi de l'Accord politique global (APG) est en visite ce 28 juillet à Lomé pour ramener la confiance et le débat direct entre les acteurs politiques togolais. En apparence, la préparation du scrutin présidentiel de 2010 semble gripper depuis que l'opposition boude l'élargissement du Cadre permanent de dialogue et de concertation (CPDC) avec l'implication des autres parties signataires de l'APG et des personnalités de la société civile. Pour le facilitateur Blaise Compaoré, il s'agira d'écouter le pouvoir et l'opposition, arracher un compromis pour taire les polémiques et interprétations personnalisées de la situation actuelle. A défaut, ce sera une invite à tous à retrouver la dynamique de discussion autour de ce qui divise. A la barre, chacun voudra convaincre de sa juste cause «au nom du peuple togolais» en essayant de tirer de son côté le n°1 du Faso.

Mais aujourd'hui, il s'agira de voir si le facilitateur créera la jurisprudence en ne reconnaissant pas, du moins entre les lignes, l'ouverture du Cadre permanent de dialogue et de concertation opéré par Faure Gnassingbé. C'est la pomme de discorde. Le pouvoir défend une logique basée sur la dernière réunion du Comité de suivi présidée par l'envoyé spécial du facilitateur. Une réunion qui a arrêté de commun accord entre les parties présentes la nécessité d'ouvrir le CPDC pour répondre à sa vocation de discuter des questions d'intérêt national, c'est-à-dire des sujets outre que politiques ou électoralistes pour la conquête ou la conservation du pouvoir.

«Lorsque le Comité de suivi s'est réuni, on a examiné la manière dont les discussions se déroulent au sein du CPDC. Et nous avons constaté qu'il y avait beaucoup de malentendus, d'incompréhensions. Et nous avons demandé au représentant du facilitateur et au représentant de la CEDEAO et de l'UE de nous éclairer quant à l'esprit qui avait inspiré et guidé les parties prenantes à l'APG de mettre en place un CPDC», confiait une source gouvernementale. Et d'ajouter : «cet élargissement ne serait pas intervenu si les discussions au CPDC étaient en train d'avancer vers des résultats tangibles. Ensuite, sur une question telle que le code électoral, les réformes politiques, les enjeux économiques et sociaux, personne ne peut dire qu'il détient une solution miracle. L'esprit du CPDC n'était pas de s'enfermer dans une assemblée nationale bis». Et depuis le 30 mars 2009, le président Faure Gnassingbé s'est dessaisi de la présidence du CPDC aux termes du décret n°2009-062/PR portant réaménagement du décret du 17 novembre 2008 portant création du CPDC.   A l'opposé, l'opposition conteste la qualité du président togolais à convoquer ladite réunion du Comité de suivi présidé ès qualité par le facilitateur et, par ricochet, l'élargissement du Cadre.

«Normalement, c'est le facilitateur du dialogue politique intertogolais et président du Comité de suivi qui convoque les réunions. Etant entendu que les parties prenantes de l'Accord politique global et les membres du Comité de suivi peuvent également le saisir (…) Et, au moment où la lettre a été adressée, il y avait un émissaire du facilitateur qui était à Lomé, et cet émissaire a procédé à des consultations avec les membres du Comité de suivi pour leur dire que le facilitateur souhaitait qu'il y ait une réunion le samedi pour passer en revue l'état de mise en Œuvre de l'APG», disait la même source en réponse à la polémique née de la convocation et la tenue de la réunion du Comité de suivi le 7 mars 2009. Plutôt un appel à regarder au-delà du procédural et du formel qui ne justifie pas si réellement le Comité de suivi est toujours sans règlement intérieur.

Régulièrement, le président Faure a procédé à des concertations avec le facilitateur pour échanger à la fois sur les initiatives qu'il a prises pour réaménager le Cadre permanent de dialogue et de concertation (CPDC) et également lui faire part des malentendus et des incompréhensions qui subsistaient quant à la nature du CPDC et les objectifs qu'il devait poursuivre. Blaise Compaoré a déjà aussi écouté l'UFC sur la question. S'est-il laissé convaincre ? La réunion du jour permettra de voir clair.

Il continue de tenir à une élection libre, transparente et démocratique pour conforter les acquis obtenus depuis 2005. Vivement que la magie de l'Homme intègre arrive à faire descendre la pression électoraliste, même si le gouvernement ne semble pas sous tension à huit mois du deadline fixé par la Cour constitutionnelle pour la tenue du scrutin de 2010.   Dans une récente sortie médiatique, le CAR veut déjà voir une possibilité de retrouver le CPDC. «Lorsqu'il y a une situation de compromission, il faut faire attention. Si on ne sait pas résister, on devient complice de la situation. Le Cadre permanent tel qu'il a été revu n'est pas acceptable. Nous avons voulu par cette décision-là marquer un arrêt, c'est ce que nous avons fait. Cela ne signifie pas que nous voulons que le RPT seul continue à prendre des décisions avec des partis qui lui sont proches au nom du peuple togolais. Non, nous allons Œuvrer à ce que ce cadre soit revu pour que nous puissions y retourner», avançait Madji Agboyibo. 

Homologation des prix des boissons Des tenanciers de bars résistent au gouvernement

C'est le moins qu'on puisse dire malgré les nombreux rappels à l'ordre du ministre en charge du Commerce contenues dans des communiqués officiels. Si l'effort est fait dans la capitale pour respecter les nouveaux tarifs, l'intérieur du pays s'en démarque en toute impunité. Et publiquement, les prix majorés sont affichés avec des marges de 25 à 50 francs. A la moindre interrogation, les tenanciers de bars et détaillants répondent par un argument de charges à déduire. «Nous avons remarqué depuis un certain temps qu'il y a un différend qui nous oppose à la Brasserie et au ministère du Commerce concernant le choix entre les prix imposés ou les prix homologués et un prix concurrentiel. Vu les tracasseries que nous subissons sur le terrain, nous nous demandons si on a raison de pratiquer un prix concurrentiel ou un prix libre qui réponde à nos charges pour en dégager un bénéfice concret», avance un responsable de l'association des tenanciers de bars.

Voilà qui fait croire que les détaillants continuent de disposer de la liberté de prix reconnue par les textes relatifs au commerce. En toute négligence des restrictions fixées par la même réglementation. Est-ce à dire que les «prix imposés» n'ont pas tenu compte des arguments des tenanciers de bars et détaillants ? Autrement, les frais de transport brandis n'y sont-ils pas incorporés ?   Au-delà, cela repose le problème du contrôle des prix et de l'application effective des sanctions en dehors de tout hasard. Surtout que, après le dernier relèvement des prix du carburant, des chauffeurs continuent d'en faire fi sur certains axes routiers. Régulièrement, dans les communiqués officiels, on peut lire que «l'inobservation des dispositions expose les contrevenants à des peines prévues par la réglementation en vigueur».En rappel, les prix des produits de la Brasserie de Lomé sont à la hausse depuis le 2 avril 2009, soit près de trois ans après la dernière augmentation. Avec 50 francs Cfa de plus sur la bouteille de bière (Eku, Pils, Awooyo, Castel, …) et 25 francs sur celle des boissons gazeuses (Coca, Sprite, ...). A l'époque, dit-on, ces relèvements étaient consécutifs au doublement des droits de consommation contenus dans la loi de finances gestion 2009 et à l'application d'une directive de l'Union économique monétaire ouest africaine (UEMOA) datant de 1998 qui voudrait que les droits d'assises sur les alcools et les boissons gazeuses produits dans l'Union ou importés passent de 10 à 30%. Au lendemain de cette augmentation, les tenanciers de bars ont fixé les nouveaux pris de façon anarchique. Avant la publication des prix officiels.      

Pour combler le manque de personnel

L'Enseignement et la Santé recrutent à nouveau  

Au lendemain de l'intégration de 4.000 nouveaux agents dans la Fonction publique fin décembre 2008, le gouvernement avait promis d'autres recrutements pour l'année 2009 afin de combattre un taux de chômage grandissant et combler le manque de personnel dans l'administration publique. C'est le sens des deux concours actuellement en cours.

Par un arrêté du 20 juillet 2009, un concours national de recrutement d'enseignants auxiliaires régionaux est ouvert pour le compte du ministère de l'Enseignement technique et de la formation professionnelle depuis le 22 juillet dans les centres de Lomé et Kara pour, au total, 40 spécialités : Agriculture générale, Carrosserie, Chaudronnerie, Anglais, Droit, Electricité auto, Electronique, Elevage, Esthétique, Foresterie, Génie civil, Génie rural, Informatique de gestion, Maçonnerie, Philosophie, etc. Fixée au 21 août prochain, la date limite de dépôt de candidature laissera la place à l'écrit le 9 septembre 2009.   Depuis le 21 juillet, le ministre de la Santé a ouvert un recrutement de monitrices et moniteurs pour le compte de l'Ecole nationale des sages-femmes (ENSF) et de l'Ecole nationale des auxiliaires médicaux (ENAM) de Kara. Ici, les candidats qui doivent être des sages-femmes et des infirmiers d'Etat titulaires du Bac 2, engagés dans la Fonction publique et classés dans la catégorie A2, mèneront en cas de réussite des activités d'encadrement pratique des élèves, de soins et de recherche aussi bien à l'école que dans les structures sanitaires du Togo. Au total, 8 postes de monitrices pour l'ENSF de Kara et 8 autres postes de moniteurs/monitrices pour l'ENAM de Kara sont à pourvoir. Le concours a lieu le 12 août et les candidatures sont bouclées le 7 août prochain.

Economie  au sein de l'UEMOA Augmentation générale du niveau des prix

Le niveau général des prix observe une progression au sein de l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa). Le mois de mai 2009 a été caractéristique de cette tendance à la hausse, progressant de 0,6% contre 0,1% en avril de la même année, d'après l'Indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC). L'on attend les chiffres de juin 2009 pour confirmer la tendance.

Cette hausse, indique l'Uemoa, s'explique, principalement, par celle des niveaux des prix des produits alimentaires en rapport avec les légumes frais. Comparativement à mai 2008, soit en glissement annuel, le niveau général des prix à la consommation a augmenté de 2,4% en diminution de 0,8 point par rapport au mois précédent. Comme au mois précédents, plusieurs fonctions de consommation ont influencé à la hausse le niveau général des prix avec une contribution à 0,2 point chacune. Le niveau des prix des produits alimentaires a progressé de 4,7% et celui des transports de 2,0%. L'inflation sous–jacente s'est inscrite en recul de 0,3 % contrairement au mois précédent où elle avait progressé de 0,1%. Le niveau des prix des produits frais a augmenté ainsi que celui des produits énergétiques. Au regard de la provenance, la hausse du niveau général des prix, au cours de ce mois, est le fait des produits locaux. Au Togo, en mai 2009, le niveau général des prix a enregistré une hausse de 0,9% contre un recul de 0,3% le mois précédent. Cette évolution qui met fin à quatre mois consécutifs de détente des prix, s'explique principalement par le renchérissement des produits alimentaires dont les légumes frais et les produits halieutiques. Calculé hors produits alimentaires, le niveau général des prix augmente de 0,1% en rapport avec la hausse du niveau des prix des services de logement.   Le taux d'inflation au sein de l'UEMOA, calculé sur la base de l'indice moyen des douze derniers mois, s'est établi à 7,0%. Par rapport au mois précédent, il est en recul de 0,4 point. L'écart–type de la distribution des taux d'inflation moyens par État est de 2,3 et traduit une divergence des prix entre les Etats de l'Union. L'inflation sous–jacente a enregistré une progression, en moyenne sur les douze derniers mois, de 5,3%. Il est en recul de 0,3 point par rapport à avril 2009.Aucun pays n'a respecté la norme communautaire de 3,0% au maximum. Cependant, à l'exception du Bénin, de la Côte d'Ivoire et du Niger, les taux d'inflation sont en baisse par rapport à leurs niveaux de décembre 2008. Dans ces trois pays, l'inflation a repris une trajectoire ascendante. Au Bénin, le taux est de 8,2% contre 7,9% en décembre 2008. En Côte d'ivoire, le taux d'inflation est de 6,7% contre 6,3%. Au Niger, on a 11,7% contre 11,3%. Dans les autres pays, l'évolution de l'indicateur communautaire est à la baisse. En particulier, le Sénégal a enregistré un taux d'inflation de 3,9% contre 5,8% en décembre 2008.      

Renchérissement du prix des produits vivriers Le panier de la ménagère s'amenuise  

Les femmes ont du mal à remplir leur panier après les dernières inondations quand elles vont faire des emplettes dans les marchés de Lomé.  Les légumes (gboma, adémè…) sont devenues des denrées rares et très onéreuses sur les marchés car la plus grande partie des champs de cultures maraîchères est décimée par les eaux de pluie. Au marché d'Atikpodji, les femmes revendeuses qui viennent s'approvisionner ne savent plus à quel saint se vouer. La loi du marché est appliquée à la lettre : lorsque la demande est supérieure à l'offre,  le bien revient au plus offrant. «Le panier d'adémè que nous achetions à 7000Fcfa est passé à 17000Fcfa, des fois 20000Fcfa.

Plus du double de son prix habituel », se plaint une dame, revendeuse de légumes au grand marché d'Adawlato. Aussi, lient-elles cette situation à une rumeur selon laquelle les eaux de rivière des cantons de Djagblé et de Togblé seraient contaminées par des cadavres humains qui n'ont pas été repêchés après des accidents de route. Conséquence, les jardiniers n'ont plus de quoi arroser les semences et s'il y a quelques-uns qui se débrouillent pour assurer une survie aux germes, leurs produits ne sont plus prisés sur les marchés. «Certaines  clientes se montrent très méfiantes quand elles savent que tu commercialises des légumes provenant de Djagblé ou de Togblé », affirme Mme Dick Adjo.  

«À côté des inondations, nos fournisseurs profitent de la psychose causée par cette rumeur au sein des populations pour faire de la spéculation », a-t-elle ajouté. Accusation que rejettent les agriculteurs. Selon eux, il très difficile d'entretenir des légumineuses dans des champs inondés et cette situation ne les avantage guère mais au contraire elle demande beaucoup plus d'investissement et d'effort physique.   Le manioc, l'igname, toute la famille de tubercule, la tomate fraîche ne sont pas épargnés. Un tas d'igname de 1000Fcfa coûte aujourd'hui 2000Fcfa et le prix d'un tas de tomates fraîches oscille entre 200Fcfa et 500Fcfa. «Il y a quelques années avec 500Fcfa tu peux faire du foufou. Mais aujourd'hui c'est impossible. Il faut prévoir au minimum 2000Fcfa », déclare une mère de famille. En plus des effets néfastes des inondations on évoque également le mauvais état des routes et la volonté des paysans qui tiennent à valoriser leurs produits pour se conformer au coût actuel de la vie.    Téléphonie mobile au Togo L'opérateur Moov sous menace imminente de suspension  

L'opérateur privé de téléphonie mobile au Togo, Atlantique Telecom Togo (Moov), a quelques difficultés à régulariser sa situation vis-à-vis de l'autorité publique. Au point d'être taxé d'opérer dans l'illégalité depuis juillet 2008. Du coup, le deuxième opérateur du secteur, après l'opérateur public Togo Cellulaire, est menacé d'être suspendu à la date du 10 août 2009.

Il est à rappeler, d'après un communiqué officiel en date du 23 juillet dernier, que le processus du renouvellement des licences des opérateurs de téléphonie entrepris en juin de l'année dernière a abouti à des négociations et à la signature par le ministre des Postes et télécommunications, le 22 mai de cette année, de deux arrêtés fixant les conditions financières de renouvellement des licences.

«A ce jour, les opérateurs Togo Telecom et Togo Cellulaire ont commencé à exécuter les dispositions de ces arrêtés», indique le communiqué. «L'opérateur Atlantique Telecom Togo (Moov) n'a pas exécuté lesdites dispositions», précise le texte. D'où la mise en garde du gouvernement : «En conséquence, opérant sans autorisation légale depuis juillet 2008, le réseau de Atlantique Telecom Togo (Moov) sera suspendu à compter du lundi 10 août 2009 à 12h», prévient-il.   Théoriquement, Moov ne dispose que de 13 jours, dont 9 jours francs, pour se mettre en règle.

Ce qui laisse une marge de manŒuvre assez conséquente pour un opérateur de sa taille. Les mesures du gouvernement se justifient d'autant que les ressources attendues des accords de licence sont soigneusement budgétisées pour le compte de l'exercice en cours et autorisées dans la loi de finances rectificative 2009. Pour répondre aux multiples engagements indispensables à la relace de la machine économique, le moindre sous devient du coup très précieux pour le Togo. D'autres opérateurs économiques, et non des moindres, en ont déjà vécu l'expérience. Moov a déjà conquis un marché très porteur et sans cesse en croissance, qu'elle partage concurremment avec Togo Cellulaire, et ne s'offrira pas le risque de se faire abattre pour sa part de responsabilité qu'elle devra normalement remplir.  

© L'Union du 28 juillet 2009  

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