La Cour constitutionnelle a validé les onze démissions présentées par deux groupes parlementaires : le Comité d'action pour le renouveau (CAR, opposition) et le Rassemblement du peuple togolais (RPT, pouvoir). Au sein du CAR, Yawovi Agboyibo, qui a passé le témoin à son successeur à la primature, a été suivi dans sa démarche par les députés Koffi Kossi Kalenyo de la circonscription électorale de Yoto et Dodji Apevon de la circonscription de Vo.
Ils ont tous souhaité conserver leur emploi ou fonction jugée incompatible avec celle de député. Pour la seule circonscription de Vo, les deux députés venant dans l'ordre après le démissionnaire Apévon, à savoir Adjeh Assoupui et Nouaga Amevi, ont exprimé par courrier en date du 20 novembre 2007 leur intention de ne pas siéger à l'hémicycle.
Du coup, la Cour constitutionnelle a désigné les députés habilités à les remplacer. Il s'agit de Tchohlo Akossiwa et Amegnonan Kossi de Yoto, ainsi que Attiogbe Agbétrafan de Vo.
Du côté du RPT, six démissions ont été enregistrées pour les mêmes raisons : Pekemsi Kudjow-Kum de Blitta, Kanekatoua Yao de Doufelgou, Noupokou Dammipi de l'Oti, Sossou Victor James de Moyen-Mono, Boukpessi Essoyaba de l'Ogou et Kpatcha Gnassingbé de la Kozah. Ils sont remplacés par les députés Penn Laré B. de l'Oti, Kadjaka Komi de Doufelgou, Wouronile Djobo de Blitta, Mensanh-Atoemne Abra de Moyen-Mono, Boukpessi Banabassim de l'Ogou, Dossim Assang de la Kozah.
Dès sa prochaine session, l'Assemblée nationale devra procéder à l'installation des nouveaux députés, et pourvoir au poste de deuxième vice-président laissé vacant par le démissionnaire Kanekatoua.
Le Parlement du Togo compte 81 députés, élus lors du scrutin du 14 octobre 2007.