Les participants au dialogue politique sont parvenus à s’entendre jeudi sur l’essentiel. C’est à dire sur le cadre électoral et le découpage pour les prochaines élections législatives. Mais pour les opposants radicaux, l’important n’est pas là. Ils s’intéressent assez peu aux modalités de ce scrutin, mais bien bien davantage à la présidentielle de 2015.
Ils ont donc naturellement réagi à l’une des propositions validées hier, à savoir, l’élection du président de la République au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois.
Une disposition qui, si elle est adoptée, aura comme point de départ 2015 et ne saurait être rétroactive.
Mais Zeus Ajavon, le leader du collectif « Sauvons le Togo », exige qu’elle ait un effet immédiat ; autrement dit que le président Faure Gnassingbé, qui effectue son second mandat, ne puisse plus se représenter.
Une réaction qui n’est pas surprenante de la part d’opposants qui, il y a quelques jours encore, demandaient le départ pur et simple du chef de l’Etat.