La Commission «Vérité, Justice et Réconciliation» a fait jeudi le bilan des audiences menées pendant plusieurs semaines à Lomé et en province.
« Les clivages politiques et ethniques sont les premières causes des violences qui ont jalonné le cours de notre histoire nationale, notamment lors des consultations électorales », a souligné Mgr Nicodème Barrigah (photo), le président de l’institution.
Le prélat a déploré « la faible participation des populations aux audiences dans certaines régions, la rareté des aveux des auteurs présumés et la non comparution de certains acteurs-clés de notre histoire nationale ».
La CVJR a été créée à la demande du président Faure Gnassingbé, pour faire la lumière sur les violences survenues au Togo entre 1958 et 2005.