Laminés lors des élections législatives du 14 octobre dernier, la plupart des partis politiques togolais –à l'exception notable de l'UFC et, dans une moindre mesure du CAR- tentent de survivre au tsunami qui les a balayé. Sans députés à l'Assemblée et sans réel assise populaire nationale, il va être difficile de continuer le combat. Alors, certains se manifestent pour qu'on ne les oublie pas trop vite .
C'est ainsi que Nicolas Lawson, président du Parti de la Rédemption et du Renouveau (opposition) se dit « prêt à participer au prochain gouvernement si on fait appel à lui ». M. Lawson affirmé que son parti « mettra ses idées et sa vision de la gouvernance politique, économique et du développement au service du pays s'il est sollicité ». Question à 100Fcfa, le sera-t-il ?
Le président du Togo, malgré une majorité absolue à l'Assemblée nationale (50 sièges) pourrait décider d'ouvrir son gouvernement à certains opposants et à des représentants de la société civile. Mais Nicolas Lawson dispose-t-il d'une réelle représentativité ?
Pour le leader du Parti de la Rédemption et du Renouveau, son entrée au gouvernement serait le seul moyen de surmonter la gifle reçue le 14 octobre dernier.