Alors que l’année touche à sa fin et que les calendriers s’apprêtent à changer, certains préfèrent l’exercice devenu rituel du bilan politique. Aimé Gogué, président de l’Alliance des démocrates pour un développement intégral (ADDI), n’a visiblement pas le cœur aux festivités. 2025 s’achève, une fois encore, sans alternance.
Alors que l’année touche à sa fin et que les calendriers s’apprêtent à changer, certains préfèrent l’exercice devenu rituel du bilan politique. Aimé Gogué, président de l’Alliance des démocrates pour un développement intégral (ADDI), n’a visiblement pas le cœur aux festivités. 2025 s’achève, une fois encore, sans alternance.
Le constat est posé calmement, presque avec méthode. L’opposition n’aurait pas su tirer les leçons du passé. Elle aurait manqué de résilience, de cohésion, peut-être même d’inspiration. Rien de bien surprenant. Ce diagnostic revient avec une régularité qui force le respect, surtout dans un paysage politique où l’autocritique n’entraîne jamais de bouleversement notable.
Comme à l’accoutumée, le président de l’Alliance des démocrates pour un développement intégral appelle à une remise en question interne. Une réflexion sérieuse, dit-il, serait la clé pour ouvrir la voie à une véritable alternance et à un changement durable au bénéfice de la population. Une perspective prometteuse, que l’on entend toutefois à chaque cycle électoral, souvent après la publication des résultats.
Pendant ce temps, les électeurs observent. Et, de plus en plus souvent, ils se taisent. L’enthousiasme des grands rendez-vous politiques semble s’être dilué au fil des alliances fragiles, des stratégies inachevées et des promesses à durée limitée. Les chiffres issus des dernières consultations électorales n’ont rien d’un mystère, mais ils confirment une tendance : la lassitude s’installe.
Ainsi va la vie politique. L’opposition déplore l’absence d’alternance, reconnaît ses faiblesses, promet de réfléchir autrement, puis attend la prochaine occasion pour refaire le même constat. Une mécanique bien huilée, presque rassurante par sa constance. À défaut de changement de gouvernance, le pays peut au moins compter sur la stabilité des discours.
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