Les responsables du Mouvement M150 ont mobilisé plusieurs milliers de sympathisants samedi dans les rue de Lomé à l’occasion d’une marche destinée à défendre les fondamentaux de l’Etat de droit.
Le mouvement dénonce les déclarations des opposants selon lesquels les députés seraient devenus « illégitimes » depuis la fin de la législature, fin novembre. Or, d’après la constitution (article 52), les choses sont extrêmement claires : les députés demeurent en fonction jusqu’à l’élection de leurs successeurs.
Le coordinateur du M150, Basile Agbo, évoque une «manipulation » d’une « certaine partie de l’opposition comme ce fut le cas pour l’article 150 invoqué pour appeler à la désobéissance civique ».
M. Agbo a convié l’ensemble de la classe politique au respect « scrupuleux » des textes et lois en vigueur.
Le M150 est né en septembre dernier au moment ou le collectif Sauvons le Togo (CST) avait appelé à une campagne de désobéissance civile.
Le Togo doit organiser prochainement des élections législatives et locales. Le retard enregistré est du au blocage politique de certains partis de l’opposition.