Politique

La douche gratuite, c’est terminé !

L’opposant Aimé Gogué ne mâche pas ses mots, mais quand une mesure gouvernementale va dans le bon sens, il le dit sans détour. Dimanche, le président du parti Alliance des démocrates pour un développement intégral (ADDI) a salué la décision du gouvernement de faire payer aux ministres leurs factures d’eau et d’électricité, jusque-là prises en charge par l’État.

Les ministres passent à la caisse © republicoftogo.com

L’opposant Aimé Gogué ne mâche pas ses mots, mais quand une mesure gouvernementale va dans le bon sens, il le dit sans détour. Dimanche, le président du parti Alliance des démocrates pour un développement intégral (ADDI) a salué la décision du gouvernement de faire payer aux ministres leurs factures d’eau et d’électricité, jusque-là prises en charge par l’État.

Intervenant sur une radio privée de Lomé, Aimé Gogué a qualifié cette décision de « révolution », tout en soulignant qu’elle est « courageuse » et représente « un bon signal de changement » envoyé par le Président du conseil, Faure Essozimna Gnassingbé.

« Il faut reconnaître cette mesure et l’apprécier à sa juste valeur. Il est temps que ceux qui gouvernent donnent l’exemple, surtout quand ils disposent de plusieurs résidences », a-t-il affirmé.

Si l’annonce est bien accueillie, l’opposant insiste sur le défi majeur à venir : la mise en œuvre effective. Il rappelle que ce type de décision peut rester symbolique si elle n’est pas accompagnée de mécanismes de suivi.

« Maintenant, ça dépend si on veut l’appliquer ou pas. Et si on veut vraiment appliquer, il y a des instruments pour pouvoir contrôler », a-t-il insisté.

Encouragé par cette décision, Aimé Gogué a invité les autorités à aller plus loin en améliorant la gouvernance administrative. Il appelle notamment à suivre les recommandations issues des rapports de l’Inspection Générale d’État, de l’Inspection Générale des Finances, et de la Cour des Comptes.

Pour l’opposition constructive incarnée par l’ADDI, cette mesure marque un petit pas dans la bonne direction, mais elle ne suffira pas sans volonté politique et contrôle rigoureux. Reste à voir si le signal envoyé se traduira, sur le terrain, par un véritable changement des pratiques au sommet de l’État.

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