Les responsables des partis politiques ont demandé samedi à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de prolonger la durée du recensement électoral, suite à de petits flottements constatés les premiers jours. Cette demande a été faite par l'ensemble des formations politiques présentes à une séance de travail avec les responsables de la Céni au siège de l'institution.
Plusieurs partis étaient représentés dont le Rassemblement du peuple togolais (RPT, au pouvoir), l'Union des forces du changement (UFC), la Convergence patriotique panafricaine (CPP) et le Comité d'action pour le Renouveau (CAR).Cette séance a permis aux membres de la Céni de faire le point sur la manière dont se déroule les opérations de recensement.
Démarrées le 16 juillet dans la commune de Lomé, la préfecture du Golfe et certaines autres localités, considérées comme la première zone, ce recensement est censé prendre fin le 29 juillet pour commencer dans la seconde zone.
"Nous avons demandé une prorogation en raison des problèmes survenus à Lomé, dans le Golfe et à l'intérieur du pays", a indiqué à Republicofotogo.com, le secrétaire général du RPT, Esso Solitoki.
"Nous avons demandé qu'il y ait prorogation, parce que quelle que soit la lenteur imputée à des phénomènes impondérables, objectivement dans plusieurs bureaux de recensement, on a mis deux jours, voire trois jours pour le vrai démarrage", a souligné Cornélius Aïdam, porte-parole de la CPP.
Plusieurs journalistes ont également assisté à la rencontre.
Vendredi après-midi, ce sont des représentants des partenaires au développement impliqués dans le processus électoral au Togo qui ont visité le Centre d'étude des traitements informatique qui s'occupe de la centralisation des donnés relatives de ce recensement en vue des prochaines élections législatives.
Aucune date n'a encore été fixée pour la tenue de ces législatives prévues normalement cette année, le mandat de l'actuel Parlement s'achevant le 22 octobre prochain.