On le sait, de nombreux pays d'Afrique de l'Ouest sont devenus des points de transit pour la drogue à destination de l'Europe et des Etats-Unis.
Et le Togo est l'une des destinations utilisées par les cartels colombiens pour conditionner la cocaïne venue d'Amérique du Sud avant de la réacheminer par mer ou par air vers les pays consommateurs.Au mois de novembre dernier, la police togolaise d'ailleurs arrêté plusieurs trafiquants colombiens à Lomé.
Au moins "50 tonnes de cocaïne venues des pays andins transitent annuellement par l'Afrique occidentale pour être acheminée vers le Nord", selon les estimations de l'ONUDC, l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime organisé.
Une situation suffisamment inquiétante pour faire réagir le président Faure Gnassingbé.
Lors de la cérémonie de vŒux du corps diplomatique lundi, le chef de l'Etat a appelé à un renforcement de la coopération entre pays de transit et pays de consommation.
« La lutte (contre les trafiquants) ne sera pas gagnée si il n'y a pas une forte collaboration pour s'opposer à ces réseaux qui sont
puissants. Ils ont une expérience parfois supérieure aux services de renseignement et de sécurité locaux », a affirmé M. Gnassingbé.