Le collectif «Sauvons le Togo», qui regroupe de petites associations de défense des droits de l’homme et des formations politiques d’opposition de second rang, a décidé de mettre fin aux manifestations et lancer une campagne de « désobéissance civique ».
«Dès maintenant, nous ne parlons plus avec personne et il revient au peuple de prendre sa responsabilité. Nous appelons le peuple à utiliser les dispositions de l’article 150 de la constitution pour faire bouter dehors ce régime. Pour nous, c’est fini, il n’y a plus rien à dire, il faut qu’il dégage», a indiqué jeudi Zeus Ajavon, l’un des responsables de ce mouvement.
La décision du CST intervient alors que le Premier ministre, Ahoomey-Zunu, a appelé à un large dialogue politique qui débutera vendredi.
L’attitude de ce collectif le marginalise encore un peu plus sur la scène politique togolaise.