Région & Afrique

L'impossible retour à la paix

Le centre du Mali, où au moins 132 civils ont été massacrés dans des attaques imputées à des jihadistes affiliés à Al-Qaïda, est l'un des principaux foyers de la violence qui sévit au Sahel.

Une armée incapable de mettre fin aux violences © DR

Le centre du Mali, où au moins 132 civils ont été massacrés dans des attaques imputées à des jihadistes affiliés à Al-Qaïda, est l'un des principaux foyers de la violence qui sévit au Sahel.

C'est un creuset entre Mali, Mauritanie et Burkina Faso, où vivent des communautés pastorales à majorité peul, parfois touarègues, des agriculteurs sédentaires, à majorité dogon et bambara, et des pêcheurs bozo.

Les militaires sont plus efficaces que les civils pour mener la guerre. C’est ce que le colonel Assimi Goïta avait prétendu pour renverser deux gouvernements maliens, le premier en août 2020 et le second en mai 2021.

Pour forcer le retour à l’ordre démocratique, les pays d’Afrique de l’Ouest ont imposé au Mali de très dures sanctions économiques. La junte a aussi sollicité les services des mercenaires russes de la société Wagner, précipitant le retrait de la France et de ses alliés européens, accusés d’inefficacité voire de complaisance envers les djihadistes.

Mais la junte et ses alliés ‘formateurs russes’ semblent bien incapables de ramener la paix.

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