Les affrontements se sont intensifiés vendredi dans l’est de la République démocratique du Congo, au lendemain de la signature à Washington de nouveaux accords censés ramener la stabilité dans une région minière stratégique, rapporte Mena Today.
Les affrontements se sont intensifiés vendredi dans l’est de la République démocratique du Congo, au lendemain de la signature à Washington de nouveaux accords censés ramener la stabilité dans une région minière stratégique, rapporte Mena Today.
Jeudi, le président congolais Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame avaient réaffirmé leur engagement envers l’accord négocié par les États-Unis en juin dernier, un texte présenté comme un pas important vers la paix et vers une ouverture accrue aux investissements occidentaux dans les minerais critiques.
« Nous réglons une guerre qui dure depuis des décennies », a déclaré le président américain Donald Trump lors de la cérémonie, soucieux d’afficher une nouvelle victoire diplomatique.
Mais sur le terrain, les combats continuent
En dépit de ce discours optimiste, la situation reste extrêmement volatile. Le groupe rebelle AFC/M23, soutenu par le Rwanda selon Kinshasa et non concerné par les accords de Washington, a accusé vendredi les forces gouvernementales d’avoir lancé de vastes offensives.
De son côté, l’armée congolaise affirme que les rebelles bénéficient d’un soutien direct de l’armée rwandaise, évoquant des bombardements visant plusieurs localités.
Un accord sans effet immédiat
Pour les analystes interrogés par Mena Today, la diplomatie américaine a certes freiné une escalade plus large, mais elle n’a pas permis de résoudre les causes profondes du conflit. Ni Kigali ni Kinshasa n’auraient pleinement respecté les engagements pris en juin.
Un responsable du M23, s’exprimant anonymement, affirme même que « la guerre continue sans aucun lien avec la signature de l’accord d’hier ». Il assure que les rebelles ont repris la ville de Luberika et abattu un drone de l’armée congolaise.
Pendant ce temps, Kigali n’a pas réagi publiquement aux accusations congolaises.
Alors que Washington met en scène un processus de paix et prépare un nouvel élan diplomatique, l’est de la RDC reste plongé dans une spirale de violences, de déplacements et d’incertitudes.
La distance entre les engagements politiques et la réalité du terrain n’a jamais semblé aussi grande.
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