
Le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC) ont tenu jeudi à Washington la première réunion du comité de supervision conjointe, marquant une étape importante vers la mise en œuvre de l’accord de paix conclu en juin dernier dans la capitale américaine.
Le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC) ont tenu jeudi à Washington la première réunion du comité de supervision conjointe, marquant une étape importante vers la mise en œuvre de l’accord de paix conclu en juin dernier dans la capitale américaine.
Le Togo, agissant en tant que facilitateur de l’Union africaine, ainsi que le Qatar et les États-Unis, ont également participé à cette rencontre qui vise à suivre les engagements pris et à résoudre les différends liés à l'application de l’accord.
L’accord signé en juin 2025 entre Kigali et Kinshasa prévoyait plusieurs mesures clés :
Cependant, aucune de ces étapes critiques n’a été concrètement enclenchée à ce jour, alors même que le délai de 30 jours pour le mécanisme de coordination est déjà dépassé.
Des tensions persistantes sur le terrain
Malgré la réunion dans les délais du comité de supervision, les tensions militaires sur le terrain ne faiblissent pas.
Des sources diplomatiques et militaires rapportent un renforcement des positions des groupes armés, notamment le M23 et les milices Wazalendo, dans les zones de conflit. De même, le retrait des troupes rwandaises n’a pas encore été entamé, et les opérations contre les FDLR stagnent.
Massad Boulos, conseiller Afrique du président américain Donald Trump, a affirmé que l’accord n’était pas en échec.
Il a indiqué que la réunion du mécanisme de sécurité serait annoncée « dans les prochains jours », tout en précisant qu’aucun calendrier strict n’avait été fixé pour les opérations militaires et les retraits de troupes.
« Depuis avril, nous avons accompli d’importants progrès. Nous sommes toujours alignés sur nos objectifs », a-t-il déclaré à la presse.
Des sources proches des négociations reconnaissent des retards préoccupants, mais estiment que l’accord reste encore viable.
Le rôle de la diplomatie internationale, en particulier celui des États-Unis, du Togo et du Qatar, sera déterminant pour maintenir la dynamique et éviter un effondrement du processus.
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