
A l'occasion du deuxième anniversaire de l'Initiative de Lomé, impulsée par la Fondation Brazzaville, c’est l’heure d’un premier bilan d’étape.
A l'occasion du deuxième anniversaire de l'Initiative de Lomé, impulsée par la Fondation Brazzaville et lancée par six chefs d’États africains, dont le président Faure Gnassingbé, lors du Sommet de Lomé le 18 janvier 2020, c’est l’heure d’un premier bilan d’étape.
La pandémie a impacté le secteur de la santé de manière drastique. En cette période de crise sanitaire mondiale, les risques de trafic de faux médicaments sont encore plus élevés, note la Fondation.
Notamment en raison de la prolifération du crime organisé.
Il y a donc une nécessité pour les pays africains de rejoindre l'Initiative de Lomé.
La chloroquine et l'hydroxychloroquine, notamment vantées pour leurs bienfaits contre la Covid-19 (mais dont l’efficacité a montré ses limites), sont vendues de manière falsifiées par des bandes criminelles sur le continent africain.
En mars 2021, Interpol, l'organisation internationale de police criminelle, a démantelé un réseau criminel international de contrefaçon de vaccins contre la Covid-19, en provenance d'Afrique du Sud et de Chine.
Le 21 avril 2021, la Gambie a annoncé son intention de rejoindre la République du Congo, le Ghana, le Niger, l'Ouganda, le Sénégal et le Togo au rang de signataire de l'Initiative de Lomé. La République Démocratique du Congo et la Guinée Bissau ont également manifesté leur intention de rejoindre l’Initiative.
Le 29 avril, l'Organisation mondiale de la Santé a exprimé son soutien à l’Initiative et au programme de lutte contre les faux médicaments de la Fondation Brazzaville, dans une lettre signée par le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, adressée à Jean-Yves Ollivier, président fondateur, et à Richard Amalvy, le directeur général.
Le 21 mai, Prof. Prof. Mijiyawa, Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique de la République du Togo, Jean-Louis Bruguière, ancien juge antiterroriste et membre du conseil consultatif de la Fondation, et Richard Amalvy sont intervenus à l’évènement parallèle à la 30e Commission pour la prévention du crime et la justice pénale (CCPCJ) organisé par Office des Nations unies contre les drogues et le crime (ONUDC).
Le 26 mai, la Fondation Brazzaville a obtenu le statut d’observateur auprès du Comité des Parties de la Convention Medicrime, élaborée par le Conseil de l’Europe dans le but de renforcer la criminalisation du trafic de médicaments falsifiés au niveau mondial.
En 2022, la Fondation Brazzaville continuera à soutenir les pays signataires de l’Initiative de Lomé dans le cadre d’un programme coordonné 2022-2024 qui prévoit l’élaboration et la mise en œuvre de plans nationaux de lutte contre les médicaments falsifiés et de qualité inférieure.
La République togolaise, coordinatrice politique de l’initiative, la Fondation Brazzaville et les cinq autres pays (Congo-Brazzaville, Ghana, Niger, Sénégal, Ouganda) poursuivront leurs efforts pour convaincre d’autres états africains de rejoindre l'Initiative de Lomé pour réduire ce fléau, soulignent les animateurs.
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