Huit Togolais sur 10 auraient recours à la médecine traditionnelle. C’est du moins ce qu’affirme Koffi Koudovor, point focal Togo de la recherche pharmacopée et médecine traditionnelle du Cames (Conseil africain et Malgache pour l’enseignant supérieur).
Elle demeure donc très populaire.
Mais son manque d’organisation et la traçabilité des phyto-médicaments pose problème.
‘Il est nécessaire d’évaluer l’efficacité des produits, de s’assurer de leur bon dosage afin d’éviter tout risque de toxicité’, explique M.Koudovor.
Il faut donc établir des normes strictes et assurer un suivi. Les médicaments pourraient même être vendus en pharmacie.
Pour le moment, aucun cadre légal n’existe vraiment. Il nécessite l’implication du ministère de la Santé, des chercheurs, des médecins et des tradiparaticiens.
Ce que réclame ce responsable du Çames.