Santé

Variole du singe : évaluation globale de l'OMS

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé mardi qu'elle convoquait une réunion de son comité d'urgence le 23 juin pour évaluer si la variole du singe représente une "urgence de santé publique de portée internationale".

Tedros Adhanom Ghebreyesus © DR

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé mardi qu'elle convoquait une réunion de son comité d'urgence le 23 juin pour évaluer si la variole du singe représente une "urgence de santé publique de portée internationale".

La flambée actuelle de cas est "inhabituelle et préoccupante", a déclaré son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d'une conférence de presse. "Nous pensons que la situation nécessite une réponse coordonnée en raison" de la propagation de la maladie dans le monde, a-t-il aussi indiqué. Des experts internationaux "nous aideront à mieux comprendre le virus", selon lui.

Jusqu'à présent, plus de 1.600 cas confirmés ont été signalés à l'OMS dans 39 pays, dont 32 où la maladie n'est pas endémique, a précisé le directeur général. Selon l'OMS, aucun décès n'a été signalé dans ces pays, contrairement aux pays endémiques, parmi lesquels figurent le Nigeria et la République démocratique du Congo (RDC).

L'Organisation réfléchit en ce moment à "changer le nom du virus de la variole du singe". "Nous ferons des annonces sur les nouveaux noms dès que possible", a promis mardi le dr Tedros.

"L'objectif de l'OMS est d'aider les pays à contenir la transmission et à stopper l'épidémie grâce à des outils de santé publique éprouvés, notamment la surveillance, la recherche des contacts et l'isolement des patients infectés", a rappelé le directeur général de l'Organisation.

L'OMS a publié ce mardi des directives provisoires sur l'utilisation des vaccins antivariolique pour la variole du singe.

Elle ne recommande pas à ce stade une vaccination "de masse". "Toute décision d'utiliser ou non des vaccins doit être prise" (...) "sur la base d'une évaluation des risques et des avantages, au cas par cas", estime l'Organisation. "Il est essentiel que les vaccins soient disponibles équitablement là où ils sont nécessaires", a toutefois souligné son directeur général en précisant que l'OMS travaillait avec ses Etats membres et partenaires pour mettre au point un mécanisme d'accès équitable aux vaccins et aux traitements.

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