La mort de cinq élèves en milieu de semaines à Atakpamé, fauchés par un semi-remorque alors qu’ils quittaient leur école, a incité les pouvoirs publics à réfléchir dès à présent aux moyens de sécuriser les établissements scolaires situés le long d’axes routiers. La pose de ralentisseur est l’une des options retenue avec la présence, le cas échéant, d’une signalisation lumineuse et d’une limitation de vitesse imposée.
Le ministre de la sécurité, Gnama Latta, a annoncé samedi qu’une rencontre se tiendrait dans les prochains jours.
«Le ministère des Transports, de la Sécurité, les syndicats de transporteurs et les représentants des écoles, collèges et lycées vont se réunir pour trouver les moyens d’éviterde tels drames à l’avenir», a précisé le ministre.
Le Togo, comme ses voisins, affiche un triste record en matière d’accidents de la route. A l’origine, l’imprudence des conducteurs, une trop grande vitesse et des véhicules pas toujours en bon état.