
Au Togo, plus de 80% de la population a recours à la médecine traditionnelle et aux plantes médicinales pour les soins de santé primaire.
Le manque de médicaments essentiels, l’insuffisance des soins de santé, le coût élevé des médicaments et les habitudes socioculturelles expliquent le recours aux pratiques traditionnelles à base de plantes médicinales.
L’art de guérir par les plantes est connu et ici pratiqué depuis des siècles. Les tradipraticiens et herboristes reçoivent une initiation des plus anciens.
Mais la plupart des médicaments à base de plantes locales ne répondent pas à la réglementation générale du médicament. Théoriquement, ils doivent faire l’objet d’une autorisation de mise sur le marché. C’est rarement le cas.
Des publicités à la radio ou dans les journaux vantent les mérites de mélanges douteux à l’efficacité non prouvée.
La Haute Autorité de l’audiovisuel et de la communication a d’ailleurs interdit récemment toute promotion dans les médias.
Le Pr Koffi Koudovor, spécialiste en ethnobotanique, ethnopharmacologie à l'université de Lomé, estime qu'une nouvelle pharmacopée africaine doit se développer, débarrassée des charlatans et des remèdes miracles.
Cela suppose la mise en place d’une stricte réglementation et de l’évaluation de milliers de produits disponibles sur le marché.
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