Société

La religion n'a pas de prix, mais …

Les prix de l'hébergement ont atteint de tels niveaux à la Mecque et à Médine que de nombreux pèlerins ont décidé de quitter les lieux une fois le Hadj terminé. Pas question de rester sur place quelques jours de plus. C'est ce que confirme Kpakpo Othman, un bijoutier du Togo interrogé jeudi par le quotidien saoudien Saudi Gazette. « Mon souhait est de revenir à la Mecque avec ma famille, mais pour le moment, c'est beaucoup trop cher. J'ai effectué le pèlerinage, mais je rentre le plus vite possible à Lomé », explique-t-il.

Depuis quelques années, le Hadj est devenu un produit de luxe. Outre les frais de transport, les pèlerins doivent se loger et se nourrir. Si les hôtels de luxe près de la grande mosquée sont intouchables pendant la haute saison, les établissements de catégorie inférieure doublent ou triplent leurs prix lors du Hadj. Commerces alimentaires et services font de même.Pour Kpakpo Othman, il est temps que les autorités saoudiennes se saississent du problème afin de permettre aux moins riches d'effectuer le pèlerinage dans des conditions décentes.

Au total, 1000 Togolais, enregistrés par la Commission nationale du pèlerinage, effectue le Hadj cette année.

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