600.000 Togolais sont victimes d’un handicap physique plus ou moins sévère. Une situation qui entraîne discrimination, précarité et pauvreté. Constat identique dans les pays voisins.
La Cédéao et l’Union africaine (UA) militent pour une meilleure intégration.
Un réunion sur cette question s’est ouverte mercredi à Lomé.
Aucun effort particulier n’a été fait ces dix dernières années par les Etats africains en matière d’intégration, reconnaît Alves d’Almada Gorge, en charge des affaires sociales de la Commission de la Cédéao.
Republicoftogo.com : La Cédéao n’a jamais pris sérieusement en compte ce problème du handicap.
Alves d’Almada Gorge : C’est exact. Cette réunion aujourd’hui à Lomé est précisément destinée à mettre les Etats de la Cédéao en conformité avec la politique sociale de l’Union africaine.
La question de politique sociale dans notre région avance à petits pas mais de façon concrète.
Republicoftogo.com : Il y a en quelque sorte une prise de conscience de votre organisation
Alves d’Almada Gorge : En quelque sorte. Le handicap induit la discrimination, la précarité. Il faut donc faire en sorte que cette frange de la population ne soit plus exclue de la société afin de profiter elle aussi du développement.
Nous allons discuter de différentes pistes, dont la possibilité pour les grandes entreprises de la région d’embaucher au moins 1% de personnes handicapées. D’autres idées seront échangées qui vont dans le même sens.