Cédéao

L'élection de tous les dangers

Paralysie depuis des années

Le Togo va participer à la sécurisation de l’élection présidentielle en Guinée Bissau. Le scrutin sous haute tension aura lieu dimanche.

24 policiers et gendarmes togolais sont arrivés vendredi à Bissau. D’autres devraient arriver dans la journée.

Ces forces agissent sous mandat de la Cédéao.

La crise en cours au sommet du pouvoir a fait douter jusqu’au bout de la tenue de la présidentielle. Peu de violence, mais une paralysie quasiment complète depuis des années, imputée à une Constitution neutralisant les pouvoirs respectifs du président et du Premier ministre.

Quelques jours avant le vote, les listes d’électeurs n’avaient toujours pas été affichées dans les bureaux. Des posters géants des douze candidats – tous des hommes - s’affichent, eux, bel et bien dans les rues parcourues en trombe par des voitures et des motos ornées de drapeaux.

Les favoris de l’élection sont des acteurs des crises des dernières années, à commencer par le sortant, José Mario Vaz, et son Premier ministre en 2014-2015, Domingos Simoes Pereira, chef de l’historique Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), formation dominante au parlement.

Il y a aussi Umaro Sissoco Embalo, à la tête d’une dissidence du PAIGC, ou encore Nuno Nabiam, battu au second tour en 2014.

Près de 700 000 électeurs ont été appelés aux urnes de 7 h à 17 h (GMT et locales). Les premières tendances sont attendues en début de semaine prochaine. 

La date du 29 décembre a été retenue pour un second tour hautement probable.

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