Cédéao

Le Mali doit respecter ses engagements

Les dirigeants de la Cédéao dimanche à Accra

La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a appelé dimanche le Mali à nommer un civil comme nouveau Premier ministre après la désignation vendredi du chef de la junte malienne, le colonel Assimi Goïta, au poste de président par intérim après un nouveau coup de force à Bamako.

A la tête de la junte qui a renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta en août 2020, Assimi Goïta a contraint cette semaine à la démission le président de transition Bah N'Daw et son Premier ministre Moctar Ouane, avant de se faire désigner président par la Cour constitutionnelle malienne.

Ce coup de force le place en porte-à-faux avec les membres de la Cédéao, qui ont de nouveau exigé dimanche à l'issue d'une réunion dans la capitale du Ghana, Accra, que le Mali respecte son engagement de procéder à une transition devant s'achever en février 2022 par une élection présidentielle.

Peu avant le communiqué de la Cédéao, la ministre des Affaires étrangères du Ghana, Shirley Ayorkor Botchway, avait annoncé la suspension de la participation du Mali à l'organisation régionale en réponse au coup d'État.

Le président togolais, Faure Gnassingbé, très impliqué dans la résolution de la crise malienne, a pris part aux travaux.

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