Iya Regina D’osoosi, une brésilienne de 55 ans, qui se présente comme « ambassadrice » du Candomblé (Vaudou en portugais) séjourne depuis quelques jours à Lomé dans le cadre de recherches sur l’histoire des divinités noires et des pratiques ancestrales.
C’est son cinquième voyage au Togo. Elle est accompagnée de Jacqueline, l’une de ses amies
« J’ai déjà rencontré plusieurs prêtres vaudou avec qui j’ai beaucoup discuté. Je suis très fière de savoir que mes ancêtres ont quitté la côte ouest-africaine et togolaise pour le Brésil », a déclaré Regina ajoutant que le Togo est « sa deuxième famille ».
Cette brésilienne a connu le Togo grâce à Wilson Bahun Tettèh, l’organisateur du Festival des divinités noires (ACOFIN) et a promis à ce dernier qu’elle enverrait des troupes se produire lors de la prochaine édition.
« La pratique du vodou au Brésil est très pacifique et le président Lula nous aide vraiment à développer cette culture au sein de la société brésilienne », a encore indiqué Iya Regina D’osoosi.
Après le Togo, elle se rendra au Ghana, au Bénin et au Nigeria.