Les artistes réclament davantage de moyens
Le monde de la culture est aussi victime de la crise sanitaire. Depuis mars 2020, expositions, concerts, représentations en présence du public sont interdits.
Mais ce n’est pas le seul problème. Les artistes togolais sont négligés par la population au profit d’artistes ‘importés’. Quelques vedettes locales parviennent à s’en sortir; elles se composent sur les doigts d’une main.
Pour Yao Sallah, le président de la Fédération des entreprises culturelles du Togo, les raisons sont avant tout économiques. Les sociétés de production ne sont pas assez compétitives par rapport à leurs concurrents étrangers, en particuliers ceux de la sous-région.
Le secteur culturel est le parent pauvre des politiques publiques. Il existe bien un Fonds d’aide, mais il est très limité.
Et l’Etat a, il est vrai, d’autres priorités en ce moment; la lutte contre l’épidémie et l’aide aux populations les plus défavorisées.
La police a appréhendé huit personnes qui faisaient partie d’un réseau de ‘gros bras’ chargé d'intimider des vendeurs ou des acquéreurs lors de litiges fonciers.
Le Club diplomatique de Lomé accueillait mardi soir le franco-togolais Victor Agbegnenou, concepteur du cartable numérique.
L'Agence nationale pour développement à la base (ANADEB) a pour mission de sortir les plus fragiles de la misère.
Il y aura bientôt autant de sites marchands que d’habitants au Togo.