Développement

APD : l’exception togolaise

Bonne utilisation de l'aide par les autorités togolaises

L’aide publique au développement (APD) a tendance à se tarir. Le Togo s’en sort plutôt bien.

Selon les chiffres communiqués par la Conférence des nations unies sur le commerce et de développement (CNUCED), le pays a reçu 273 millions de dollars entre 2015 et 2017.

L'investissement direct étranger (IDE) est estimé à environ 3% du PIB.

Mais il y a hic que souligne l’organisation dans le rapport qu’elle vient de publier. La plupart des financements extérieures (APD et autres) ne sont pas orientés vers les priorités de développement.

Une modeste part de l'aide est consacrée aux infrastructures économiques et aux secteurs productifs (15% et 8% respectivement), souligne la CNUCED.

Le Togo n’est pas le seul dans ce cas.

Les donateurs veulent financer des secteurs clés qui répondent à leurs besoins, mais pas à ceux des pays les moins avancés.

‘Il faut que l'aide puisse être sous la maîtrise de l'Etat qui l'oriente en direction des vraies priorités de développement’, explique Assima-Kpatcha Masilé, chargée de la gestion des données au bureau du coordinateur du Système des Nations Unies à Lomé.

Le Togo, selon lui, est l’un des rares pays où l’aide extérieure est conforme aux priorités nationales. 

Information additionnelle

CNUCED 2019.pdf

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