Le président du Burkina Faso et de la Cedeao peut être satisfait. En quelques mois, Blaise Compaoré est parvenu à faire signer deux accords permettant d'entrevoir une issue politique heureuse dans deux pays d'Afrique de l'Ouest. Au Togo d'abord. En août dernier, opposition et majorité ont conclu un pacte qui a abouti à la formation d'un gouvernement d'union nationale et à l'organisation d'élections législatives. Une première dans un pays qui, depuis 15 ans, n'avait connu qu'une succession de crises.
En Côte d'Ivoire ensuite. Dimanche, le président Laurent Gbagbo et l'ex-chef rebelle Guillaume Soro ont signé un accord qui, logiquement, devrait mettre un terme à l'instabilité que connaît ce pays depuis 2002.Un accord négocié entre Africains et qui met sur la touche l'Onu et la France.
Togo, Côte d'Ivoire, et toujours un même médiateur, Blaise Compaoré.
De fait, le patron du Burkina Faso prend une certaine consistance diplomatique sur le continent.
En photo : samedi à Ouaga, les négociateurs ivoiriens, Désiré Tagro pour le président Gbagbo (à droite) et Louis Dakourey-Tabley, représentant des Forces Nouvelles
Le sélectionner des Eperviers, Claude Le Roy, a un historique qui joue en sa faveur. Un bon présage pour les Eperviers ?
Le Togo et l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) ont signé jeudi à Lomé le renouvellement de l’accord de siège du bureau régional à Lomé (BRAO).
Le gouvernement s’est engagé récemment dans une politique de modernisation du système de santé, largement déficient.
En Afrique de l’Ouest comme ailleurs, un élément essentiel de toute démarche sérieuse de développement durable se trouve dans la maîtrise humaine des ressources en eau.
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