Diplomatie

'La réussite de la transition n'est pas une option mais un impératif'

Photo de famille lundi à Lomé

La 2e réunion du Groupe d'Appui à la Transition au Mali (GST) s'est déroulée lundi à Lomé.

Ce mécanisme initié par la Cédéao, l’UA, l’ONU et les pays de la région, est destiné à garantir la transition au Mali vers des élections démocratiques.

Le coup d’Etat d’août 2020 a installé une junte qui s’est engagée à rendre le pouvoir l’année prochaine.

On veut la croire sur parole, mais les partenaires préfèrent exercer une étroite surveillance. 

C’est ce dont il a été question lors des discussions du jour.

Plusieurs officiels étrangers ont participé à la réunion. Jean-Pierre Lacroix, le secrétaire général adjoint aux Opérations de paix des Nations Unies, Mahamat Saleh Annadif, le représentant spécial du SG de l’ONU en charge de la Minusma (Mission intégrée multidimensionnelle des Nations Unies pour la stabilisation au Mali), Smail Chergui, Commissaire à la Paix et la Sécurité (UA), Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, et son collègue du Mali, Zeïni Moulaye.

MAT

Le président togolais lundi à Lomé

La vice-ministre des Affaires étrangères d’Espagne, Christina Gallach-Figueras, était également présente.

‘Le soutien à un pays frère dans un moment difficile ne doit pas être un vœu pieux. L’appui indéfectible du Togo et mon engagement reposent sur l’impérieux devoir de solidarité', a déclaré Faure Gnassingbé à l'ouverture des travaux.

Pour le président togolais, ‘La réussite de la transition n'est pas une option mais un impératif'.

Jean-Pierre Lacroix a salué les avancées positives et les efforts des autorités de transition dans la mise en œuvre de l’accord de paix, à l'issue de la rencontre. 

Zeïni Moulaye s’est déclaré confiant quant à la suite du processus.

‘Incontestablement je quitte Lomé avec un esprit apaisé et une grande satisfaction. Nous partons avec l'espoir de faire encore mieux à la 3e réunion qui aura lieu à Bamako en juin prochain’, a-t-il déclaré.

Le GST-Mali a confirmé le délai de 18 mois pour la mise en place des institutions régulières dans le pays.

‘Nous avons toutes les capacités à réussir cette transition et nous la réussirons. En seulement six mois, nous avons fait beaucoup de choses, nous avons connu de réelles avancées’, a indiqué le ministre malien.

Information additionnelle

Conclusion Réunion Mali.pdf

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