Eco & Finance

Chiffres à l'appui

L'économie togolaise pourrait connaître un redécollage dans les années à venir comme le confirment les prévisions de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) à travers les principaux indicateurs macroéconomiques publiés en avril 2006.

Ainsi, selon ces données, le taux de croissance du produit intérieur brut à fin décembre 2006 est estimé à 4,2% contre 1% en 2005 et 2% en 2003.En 2003, le taux de croissance économique avait été estimé à 3,0 % contre 4,8 % en 2002. Cette croissance économique s'expliquant par les secteurs primaire et secondaires qui progressaient respectivement de 3,3 % et de 6,4 %.

Les recettes fiscales sont estimées à 164 milliards de F.CFA en 2006 contre 152,7 milliards de F.CFA en 2005 et 161 milliards de F.CFA en 2004.

Les recettes non fiscales sont estimées à 20,1 milliards de F.CFA en 2006 contre 12,3 milliards de F.CFA en 2005. Alors que ces recettes étaient de 10,7 milliards de .CFA en 2004.

La masse salariale s'est stabilisée ces dernières années, passant de 51 milliards de F.CFA en 2004 à 56 milliards de F.CFA en 2006.

L'encours de la dette intérieure est passé de 271 milliards de F.CFA en 2005 à 266 milliards de .CFA en 2006 contre 275 milliards de F.CFA en 2004.

Les arrières de paiement extérieurs 45,9 milliards de F.CFA en 2004 à 7,7 milliards de F.CFA en 2006 contre 14,9 milliards de F.CFA e, 2005.

"Les autorités togolaises ont fait de véritables efforts ces dernières années, malgré la mauvaise santé de l'économie togolaise, privée de l'aide européenne depuis plus de 12 ans", fait observer un responsable d'un organisme international à Lomé.

"L'économie de ce pays peut facilement repartir ; d'auttant que l'Union européenne et certains bailleurs de fonds sont désormais prêts à aider le gouvernement", ajoute-t-il.

L'Union européenne a notifié au gouvernement du Togo le déblocage de l'aide financière à laquelle ce pays a droit au titre du 9ème Fonds européen de développement (FED), instrument financier de l'accord de Cotonou.

Outre les crédits du 9ème FED, l'Union européenne a décidé de libérer tous les reliquats accumulés en faveur du Togo notamment les ressources des 6ème et 7ème FED, de même que les fonds du Système de stabilisation des recettes d'exportations agricoles (STABEX), pour les années 1990- 1994 et 1995-1999.

Rappelons que les seuls les reliquats du 9ème FED sont estimés à plus de 40 millions d'euros.

"Le Togo est sur la bonne voie. Les autorités ont intérêt à redoubler d'effort en mettant tout en oeuvre pour une réussite parfaite des prochaines élections législatives", a confié un responsable de la mission du Programme des nations Unies pour le développement (PNUD) qui a séjourné à Lomé.

Cette mission a pris contact avec le gouvernement et la classe politique afin d'évaluer les besoins du Togo dans le cadre d'une assistance électorale.

Le chef de l'Etat, Faure Gnassingbé, a promis le 8 janvier dernier, de tout mettre en oeuvre pour que ces élections soient "démocratiques".

Des législatives "libres" et "transparentes" sont la principale condition posée par l'Union européenne (UE) pour normaliser ses relations avec le Togo, rompues depuis 1993 pour "déficit démocratique".

Aucune date n'a encore été fixée pour ces élections, mais la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) qui est chargée d'organiser ce scrutin préconise le 24 juin.

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