La compagnie aérienne Asky traverse des turbulences. Selon le magazine Jeune Afrique, paru dimanche, le soutien demandé à la Banque mondiale, la BAD et aux banques n’a rien donné pour le moment.
Asky a été frappée par la crise du Coronavirus, qui a durement affecté l'ensemble de l'industrie aérienne mondiale.
Après un black-out quasi total entre les mois de mars et d'août 2020 - avec seulement des opérations d'affrètement pour l'ONU en Afrique de l'Ouest, mobilisant trois avions depuis Accra et des vols cargo pour acheminer du matériel de soutien Covid en Afrique de l'Ouest - la compagnie a connu une timide reprise, tournant à 27 % de ses capacités en septembre et en octobre.
L’activité est tombée à 48 % du niveau de 2019, confie à Jeune Afrique un dirigeant de la compagnie.
Le transporteur, basé à Lomé, attend une hypothétique aide des pouvoirs publics ou des institutions financières de développement, Asky a sollicité ses actionnaires.
Le dossier est encore en cours de discussion auprès d'Ethiopian Airlines (au statut privé, mais détenu à 100 % par Addis-Abeba), Ecobank, la BOAD et la Banque d'investissement et de développement de la Cedeao (BIDC), qui détiennent chacune 18 %de la compagnie, aux côtés d'investisseurs privés majoritairement africains, dont le capital-investisseur sud-africain Sakhumnotho Group Holdings.