Eco & Finance

La filière maritime s'inquiète

Production en baisse

Près de 36.000 tonnes de poissons ont été pêchés en 2018-2019.

Pêcheurs, employés des halles à marée, mareyeurs, transformateurs, grossistes, distributeurs et poissonniers développent au fil des saisons tout leur savoir-faire pour offrir aux consommateurs des produits de qualité conformes à leurs attentes. Les professionnels de la filière font tout pour promouvoir le slogan ‘Consommer togolais’. Mais cette production est toutefois insuffisante pour répondre à la demande.

Animée par le souci permanent d’être en phase avec les défis économiques, environnementaux et nutritionnels actuels, la filière maritime togolaise se mobilise au quotidien pour concilier une demande croissante et l’amélioration des techniques de production, dans le respect d’une production durable.

En raison de la crise sanitaire, la production en 2020 devrait fléchir, selon les données en cours de traitement par la Direction de la pêche de l’aquaculture (DPA). 

Mais la profession estime que la baisse est aussi liée à la surexploitation. Ils plaident pour un repos biologique.

Mesure très difficile à appliquer à moins qu’elle ne concerne aussi les pays voisins, le Ghana et le Bénin, notamment. Enfin, les navires usines siphonnent les fonds marins. Opérant à la limite des eaux territoriales togolaises, il est très difficile d’intervenir.

Le secteur emploie 22.000 personnes et contribue à 4,5% du PIB agricole.

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