Eco & Finance

Latta Dokissima Gnama : « On ne peut plus continuer à jouer avec la vie des passagers »

La troisième réunion des directeurs généraux de l'aviation civile des zones Wacaf (Afrique de l'Ouest et Centrale et Esaf (Afrique de l'Est et australe) s'est achevée jeudi avec des recommandations précises pour renforcer la sûreté et la sécurité dans le ciel africain. Pour le colonel Latta Dokissima Gnama, directeur général de l'Agence nationale de l'aviation civile togolaise (ANAC), la rencontre de Lomé marque un véritable tournant, et une prise de conscience sur la nécessité de rendre l'espace aérien continental bien plus sûr.

Les 200 délégués se sont mis d'accord pour adopter une politique commune en matière de recrutement et de formation de personnel. Republicoftogo.com : Quel est le bilan des travaux ?

Latta Dokissima

Gnama :

Nous avons d'abord procédé à un diagnostic de tout ce qui ne va pas en Afrique et tout le monde est aujourd'hui d'accord sur le principe de la création d'agences sous régionales chargées de sécurité, de sûreté des aéroports et des enquêtes en cas d'accident.

Cela repose de fait par la formation du personnel et par le recrutement.

Les zones Wacaf et Esaf regroupent à elles seules 44 Etats sur les 53 que compte le continent ; nous avons décidé de coopérer très étroitement.

Un exemple : il faut absolument mettre fin à la circulation des avions de la vieille époque qui continuent d'être utilisés chez nous. Il est temps d'encourager les compagnies à acquérir des appareils neufs ou récents.

Evidemment, c'est cher, mais nous ne pouvons plus continuer à jouer avec la vie des passagers. Les engagements de chaque Etat seront suivis

à la loupe pour qu'il n'y ait plus de risques d'accident dans notre espace.  

Republicoftogo.com : La solution n'est-elle pas de trouver un mécanisme permettant de créer de grandes compagnies aériennes régionales ? Cela éviterait sans doute l'émiettement des énergies et des ressources.

Latta Dokissima

Gnama

:

Evidemment, c'est la meilleure solution. Plus on est nombreux et plus on est fort.

L'exemple Asky (dont le siège se trouve au Togo, ndlr) est, à cet égard, intéressant à signaler car le projet repose justement sur une coopération très étroite avec des compagnies existantes.

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