Eco & Finance

Les producteurs de coton ne veulent pas se faire rouler dans la farine

Les pays africains producteurs de coton veulent que ce dossier ouvre les prochaines négociations sur le cycle de Doha pour la libération du commerce mondial, a déclaré lundi le ministre burkinabè du commerce lors d'une réunion à Ouagadougou sur le coton. "Puisque le coton est le seul élément clé des négociations agricoles qui n'a pas été discuté à Genève (Suisse) en juillet dernier, le C4 et les 36 pays africains producteurs de coton demandent que dorénavant, les négociations débutent avec le dossier coton", a dit Mamadou Sano lors de cette rencontre organisée de lundi à vendredi sur "technologies et développement du coton".

M. Sano, coordonnateur du C4 qui regroupe les quatre principaux pays africains producteurs de coton (Bénin, Burkina Faso, Mali et Tchad), a appelé à relancer "au plus vite" les négociations à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) "en ayant toujours bien à l'esprit le mandat de la sixième conférence ministérielle de Hong-Kong qui invitait à +traiter le coton de manière ambitieuse, rapide et spécifique+"."Cela voudrait dire que tout résultat pour le coton devra être objectivement supérieur à ce qui aura été obtenu dans l'agriculture", a prévenu M. Sano.

La rencontre est organisée par le gouvernement burkinabè avec la participation du Comité consultatif du coton (CCIC), organisme crée en 1939 à Washington et regroupant les 44 principaux pays producteurs du coton dans le monde (Etats-Unis, Chine, Inde, Turquie, Egypte, etc.).

Les producteurs africains, dont le Togo, demandent que les Etats industrialisés, essentiellement les Etats-Unis, mais aussi l'Union européenne, baissent leurs subventions, qui plombent selon eux les cours mondiaux et pénalisent le secteur dans les pays pauvres.

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