Éducation

Bac panafricain

Les lycéens togolais passeront désormais leur Bac en même temps que les autres élèves des pays membres de l'UEMOA.

L'Union économique et monétaire ouest-africaine a en effet décidé d'organiser le baccalauréat de manière "harmonisée" dans ses huit pays qui forment l'organisation en juin à compter de l'année scolaire 2008-2009, a-t-on appris samedi à Ouagadougou auprès de cette institution.Les ministres de l'Education de l'Uémoa "ont décidé qu'on harmonise les calendriers du bac" et pris "une directive" en ce sens en juillet 2007, a déclaré Rui Duarte Barros, commissaire au Développement social et culturel de l'Uémoa.

Ils ont demandé "que les épreuves écrites du baccalauréat débutent dans l'espace communautaire dans la période comprise entre le 18 et le 21 juin de chaque année", a ajouté M. Barros.

Selon lui, la directive doit entrer en vigueur en juin 2009 mais elle sera appliquée dès juin 2008 (bien juin 2008) par le Bénin et le Burkina Faso.

Outre ces deux pays, l'Uémoa comprend la Côte d'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. Tous ont le franc CFA comme monnaie.

L'harmonisation de la période du bac doit notamment permettre de protéger "la crédibilité" de cet examen dans la région et d'éviter les "inscriptions multiples".

"Il y a des candidats qui s'inscrivent dans différents pays pour faire le même examen. Lorsqu'ils échouent dans leur pays, ils vont le faire dans les autres pays où ils avaient pris le soin de s'inscrire auparavant", a expliqué Rui Duarte Barros. "Notre objectif à terme est d'avoir un bac unique mais aussi d'uniformiser les programmes scolaires" dans la sous-région. Des "exceptions" pourront est accordées aux pays ayant eu des perturbations en cours d'année scolaire.

L'Uémoa par ailleurs décidé d'instaurer, à compter de 2008-2009, la "non-discrimination dans les conditions et droits d'inscription dans les établissements publics d'enseignement supérieur".

"Cela va permettre à n'importe quel étudiant d'aller s'inscrire dans un autre pays aux mêmes frais que les nationaux" afin de "favoriser la mobilité des étudiants dans notre espace", a affirmé M. Barros. "Si on veut que l'intégration soit vraiment effective, il faut des actions qui touchent directement à la vie des populations de l'Union".

Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.

  • Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.