Le séminaire de rentrée de la zone Afrique centrale de l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger (AEFE) se déroule à Lomé.
Comme l’a souligné Marc Vizy, l’ambassadeur de France au Togo, en ouvrant les travaux, ‘Le centre de gravité s’est nettement déplacé vers l’ouest’.
Huit établissements d’Abidjan, pour un effectif de plus de 8.000 élèves, viennent d’intégrer le réseau.
10 pays et 25 établissements sont représentés à la rencontre de Lomé, mais l’agence compte au total près de 500 écoles affiliées à travers le monde.
Les discussions portent, notamment, sur la réforme du baccalauréat dont les épreuves du contrôle continu vont démarrer dès cette année pour les élèves de première.
Les questions de formation sont également au programme.
L’AEFE est l’opérateur du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères pour le système éducatif français à l’étranger.
L’objectif de l’Agence est de développer la langue française à l’étranger, accueillir plus d’élèves, accompagner la croissance des établissements existants et la création de nouvelles écoles et associer les familles à la vie des établissements.
Cela suppose aussi une mobilisation accrue des ambassades et une évolution des collèges et des lycées pour coller davantage aux évolutions du monde et leur donner une dimension internationale.
‘En développant les parcours plurilingues, en favorisant l’ouverture de sections internationales ou européennes, nos écoles seront plus attractives et répondront davantage aux demandes des familles. La pratique de deux langues vivantes dès la sixième doit se généraliser. Le développement des sections internationales se fera partout où ce sera possible’, a déclaré Marc Vizy.
Il a naturellement mentionné les nouvelles technologies pour que les établissements deviennent ‘des laboratoires d’innovation dans le domaine du numérique éducatif.’