Le groupe de travail constitué par le Premier ministre pour trouver une issue à la crise qui touche le secteur de l’enseignement se réunira la semaine prochaine. Les discussions entreront dans le concret avec la question des primes et des indemnités, le temps de travail ou encore la formation.
Mais la volonté des pouvoirs publics est d’aller plus loin en menant des réformes en profondeur destinées à moderniser le secteur. C’est ce qui ressort d’une séance de travail qui s’est achevé dans l’après-midi.
Les salaires, bien sûr, mais au-delà il est question des nouveaux outils pédagogiques, des infrastructures, des équipements, de l’informatisation et du recrutement de professeurs.
L’Etat consacre 13,18% du budget à l’enseignement primaire et secondaire. Un montant conséquent qui s’avère sans doute encore insuffisant.