La scène est désolante. Des maisons cernées par une eau verdâtre. Dans la partie sud de la capitale, les inondations sont fréquentes lors de la saison des pluies.
Ces bâtisses ont été construites en toute illégalité dans des zones inondables.
Les autorités municipales interdisent la construction dans ces secteurs à risques, mais elles rencontrent peu d’échos auprès des propriétaires et des locataires. Les prix sont évidemment moins élevés qu’ailleurs.
Cette situation, pénible pour tout le monde, pose également d’ordre sanitaire. Les eaux stagnantes sont vecteurs de maladie.
Des solutions existent comme l’expropriation ou le relogement. D’un point de vue légal, ces terres ont été achetées en toute bonne foi et la vente a été certifiée par un notaire.
Expulser ces riverains pose problème.
Les pouvoirs publics planchent sur des solutions qui seraient acceptables pour tout le monde avec comme seule priorité la protection des habitants.