Le Bénin comme le Togo est touché par l’érosion côtière.
Le quotidien français Le Monde consacre un dossier à ce phénomène.
Le bras de fer entre la terre et la mer a toujours existé. Mais la construction du port de Cotonou, en 1964, a joué sur les différentes forces. En modifiant la dynamique naturelle de la côte, la construction du domaine portuaire, a entraîné une accrétion de sable en amont (à l’ouest du port) et une érosion en aval (à l’est).
En raison aussi de l’urbanisation massive, de l’augmentation du trafic maritime dans le golfe de Guinée et la fréquence des fortes tempêtes saisonnières, cette érosion maritime s’est accélérée jusqu’à atteindre une vitesse moyenne de dix mètres par an.
En 2016, le Bénin a lancé une stratégie de reconquête du littoral qui commence à porter ses fruits, indique le journal.
La lutte contre l’érosion côtière au Bénin – qui compte 125 kilomètres de façade maritime – s’étend aujourd’hui également vers l’ouest : à Ouidah, un ancien port négrier qui entend miser sur le tourisme mémoriel pour se développer, et Grand-Popo, à quelques encablures de la frontière togolaise.
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Le Monde du 8 juillet 2021