L’extraction de sable marin est interdite depuis plusieurs années car elle contribue à accélérer l’érosion. Mais dans les faits, cette activité se poursuit. Du sable est toujours disponible le long des routes en quantité importante.
Certains opérateurs ont toutefois reçu une licence très encadrée et d’une durée de 3 ans délivrée par le ministère des Mines.
L’Agence nationale de gestion de l’environnement (ANGE) tente de faire respecter la loi tant bien que mal. D’autant qu’elle n’a pas de mission de police.
‘ANGE n’a pas compétence à sanctionner les activités illégales. Nous sommes dans la sensibilisation’, explique Koffi Efanam Adadji, le directeur général de l’Agence.
Il est cependant prévu la création d’une police de l’environnement.
La loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral adoptée en mai dernier prévoit des amendes allant jusque’à 50 millions de Fcfa. De quoi faire réfléchir à deux fois.