Eco & Finance

La durée et l'intensité du choc demeurent très incertaines

Croissance vigoureuse en 2021

Le choc est violent. Les pertes de production liées à l’urgence sanitaire et aux mesures prises pour endiguer le coronavirus sont probablement bien supérieures aux pertes qui ont déclenché la crise financière mondiale. 

Comme pour une guerre ou une crise politique, la durée et l'intensité du choc demeurent très incertaines. 

Constat alarmant dressé par le Fonds monétaire international.

Lors de crises ordinaires, les dirigeants essaient d'encourager l'activité économique en stimulant la demande globale le plus rapidement possible. Cette fois, la crise est dans une large mesure la conséquence des mesures d'endiguement qu’il a fallu prendre. Stimuler l'activité devient donc plus difficile et, du moins pour les secteurs les plus touchés, peu souhaitable. 

Il est très probable que l'économie mondiale connaisse cette année sa pire récession depuis la Grande dépression, soit une récession plus grave que celle observée lors de la crise financière mondiale il y a une dizaine d’années, estiment les experts du Fonds.

Selon les prévisions, le ‘Grand confinement’ devrait entraîner une forte décroissance. Une reprise partielle est prévue pour 2021, avec des taux de croissance supérieurs à la tendance, mais le niveau du PIB restera inférieur à la tendance d'avant l'apparition du virus et la vigueur de la reprise est très incertaine. 

L’Afrique n’est pas épargnée. Le taux de croissance devrait être négatif en 2020 (-1,6) pour rebondir à 4,1% en 2021.

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