
La fraude fiscale reste importante au Togo, mais elle est difficile à évaluer. Les nombreuses transactions en cash, le manque de civisme des contribuables et les failles des systèmes de contrôles contribuent à son développement.
L’Office togolais des recettes (OTR), fusion de la douane et des impôts, a toutefois resserré l’étau en étant plus vigilant, en informatisant ses services, en initiant la dématérialisation des procédures pour les entreprises et en dotant ses agents de plus de moyens.
Les inspecteurs seront progressivement formés aux techniques du contrôle fiscal assisté par ordinateur (TAAO). Il sera plus compliqué de frauder avec le recoupement d’informations à la disposition de l’administration fiscale grâce à une importante base de données.
‘Ce dispositif permettra d’être plus pointu et de déjouer toute anomalie dans les comptabilités’, a expliqué Essowavana Adoyi, le commissaire aux impôts.
La fraude fiscale entrave l’émergence économique
Le taux de pression fiscale se situe entre 16 % et 22 % du PIB. Toutefois ces ressources ne représentent qu'environ la moitié des besoins de financement.
Les marges de progression en matière de mobilisation fiscale ne sont pas négligeables, tant en exploitant de nouveaux gisements qu'en améliorant le recouvrement.
C’est bien l’objectif de l’OTR.
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