Moins touchée en nombre de cas que l’Europe ou les Etats-Unis, l’Afrique est d’ores et déjà durement impacté par le coronavirus.
La pandémie a des conséquences importantes sur le plan économique et social.
La plupart des Etats du continent tente l’équilibre entre lutte contre le virus, protection de la population et maintien des activités économiques essentielles.
C’est ainsi que le Togo a imposé un couvre-feu sanitaire, mais pas de confinement de ses habitants.
Dans ce contexte, le FMI et la Commission de l’Union africaine ont organisé mardi une visioconférence pour évoquer ces questions complexes.
Experts, ministres, hommes d’affaires et investisseurs participaient au débat.
Parmi les participants Albert Zeufack, chef économiste à la Banque mondiale, Jeffrey Sachs, Directeur du Earth Institute à l’université de Columbia (New York), Hanan Morsy, directrice de la politique macroéconomique à la BAD, Valerie Cerra, directrice adjointe de l’Institut pour le développement du FMI et le Togolais Edoh Kossi Amenounve, directeur général de la BRVM (Bourse commune aux 8 pays de l’UEMOA) et président de l’association des bourses africaines (ASEA).
M. Amenounve a évoqué le rôle des bourses dans le contexte d’épidémie et la façon dont elles s’adaptent au contexte très particulier.
‘Nous pensons que cette crise pourrait être une opportunité pour renforcer les activités des marchés de capitaux sur le continent et attirer davantage d'investisseurs locaux’, a souligné le patron de la Bourse d’Abidjan.