Le ministère de la Justice vient de mettre au point un logiciel de gestion informatisé des prisons (GIP) qui devrait lui permettre de suivre en temps réel le flux des prisonniers.
A partir de la fiche signalétique de chaque détenu et d’une empreinte biométrique est constituée une base de données à laquelle ont également accès la police et la gendarmerie.
Tout y figure, y compris bien sûr le ou les condamnations, les dates d’incarcération et de sortie.
Le GIP est censé alerter les autorités judiciaires sur des délais de détention préventive excessifs. Une situation récurrente.
‘Le GIP va permettre de mettre fin aux détentions arbitraires et à la polémique carcérale’, a déclaré vendredi Idrissou Akibou, directeur de l’administration pénitentiaire.