Médias

Qui veut reprendre l'Hôtel de la Paix ?

Jadis fleuron de l'industrie hôtelière togolaise, l'hôtel de la Paix à Lomé n'est plus qu'un bâtiment à l'abandon qui se dégrade de jour en jour. Le gouvernement est d'ailleurs à la recherche d'un repreneur pour cet établissement et pour d'autres à l'intérieur du pays comme l'hôtel Kara (Kara) ou l'hôtel du 30 août (Kpalimé). La date limite de soumission des offres est fixée au 26 novembre, précise L'Union publié vendredi.

L'hôtel de la Paix doit-il être détruit pour laisser la place à un nouveau bâtiment ? Une rénovation complète est-elle judicieuse et surtout rentable ? Les réponses seront connues prochainement.En tout cas, si le Togo veut relancer son industrie touristique, il a tout intérêt à rénover le parc hôtelier dans la capitale et en région.

Voici une sélection d'articles publiés par L'Union

Verbatim

Faux médicaments ou médicaments de pauvres

L'ancien Président français Jaques Chirac est revenu devant la scène internationale en début de semaine dans une campagne contre les faux médicaments d'origine douteuse et dont les conséquences sur la santé des populations est plus ravageuse que les épidémies.

Devant plusieurs Chefs d'Etat et de Gouvernement du continent à Cotonou, au Bénin, le prédécesseur de Sarkozy a plaidé pour « la mise en application stricte des textes législatifs et réglementaires dans les Etats qui en disposent et l'instauration d'un cadre législatif et réglementaire là où il fait défaut» et « la mise en place, sur le terrain, d'instruments efficaces de lutte contre le trafic des faux médicaments; avec des personnels formés et des dispositifs répressifs adaptés à la réalité du trafic des faux médicaments ».

Afin de rendre efficace toutes ces dispositions, il exhorte les Etats à « mettre en Œuvre, sans délai, des politiques sécurisées d'accès universel à des médicaments de qualité, en cohérence avec les Objectifs du millénaire pour le développement» et appelle à « une conférence mondiale en 2010 à Genève en vue d'une Convention internationale de lutte contre les faux médicaments.»

L'appel de Chirac est vraiment osé. D'autant plus qu'en Afrique, la santé publique est reléguée au deuxième, troisième voire quatrième rang des préoccupations des Etats après la sécurité, les finances, l'économie, l'agriculture… Pour s'en rendre compte, il suffit de consulter les lois de finances de nos pays. L'autre toupet de Chirac est d'avoir été clair en affirmant que «de toutes les inégalités, la plus blessante est l'inégalité devant la santé». A ce titre, nos Etats sont impuissants devant l'entrée en flots de ces médicaments sur nos territoires car, ne disposant pas véritablement de moyens efficaces de contrôle et de rejet. Pauvreté oblige.

Toutefois, il est à remarquer que les pays qui se sont réellement lancés dans cette lutte trouvent sur leurs chemins des fonctionnaires véreux et des commerçants rusés. En effet, le phénomène du commerce de faux médicaments a été encouragé par la distribution des produits génériques instituée pour soulager les populations les plus démunies. L'on en a profité pour faire le «commerce dans commerce».

Chez nous au Togo, il est pratiqué au vu et au su de tout le monde. Les étalages de produits pharmaceutiques jonchent tous les coins de rue, depuis la capitale Lomé jusqu'à l'intérieur du pays. La clientèle existe et ce commerce est aussi florissant que la vente de nourritures. Dans les marchés organisés du pays à l'instar du plus grand de Lomé, Adawlato, des distributeurs exercent librement leur travail. En tout, le commerce de médicaments "douteux" reste un pan considérable de la réduction de la pauvreté dans notre pays. Il nourrit des milliers de famille et permet aux populations démunies de se soulager psychologiquement par le simple fait de penser qu'on guérit un mal…avant d'affronter le pire plus tard. Tout le monde en est conscient. Même l'autorité politique.

Dans une diatribe publiée en 2001, l'hebdomadaire satirique Le Tambour a attribué la paternité de ce commerce juteux aux « femmes, petites amies et amies » de nos « hommes d'en haut», c'est-à-dire nos gouvernants. En son temps, c'était un péché de lest-majesté que plusieurs recoupements ont confirmé. Aujourd'hui, ce groupe a été rejoint par d'autres commerçants de tous horizons -suivez le guide-. Au demeurant, la provenance de ces produits laisse à désirer avec des emballages incertains. La mieux connue est le Nigéria, secondé par le Ghana.

Au Togo, le citoyen lambda connaît la provenance de ces produits, mais ne réalise pas encore les effets néfastes qu'ils produisent sur la santé humaine. Malheureusement, devant l'implication des personnalités importantes dans sa vulgarisation, le pouvoir politique aura du mal à combattre le fléau. Il faudra donc une bonne dose de courage politique pour que l'appel de Chirac ait son effet.

 

 

 

Juste après son élection par consensus

Les premières inquiétudes de Tabiou Issifou Taffa

Après une impasse de 31 jours, partagée entre Ouagadougou et les locaux du ministère de l'Administration territoriale, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a formé par consensus son bureau définitif de 4 membres dans l'optique de la présidentielle de 2010 : Tabiou Issifou Taffa (Président), Homawoo Atsou (Vice-président), Date Yao (Rapporteur) et Akaba Koffi (Rapporteur adjoint).

Ce qui donne, à l'analyse du calendrier précédemment publié par la CENI sous la direction du président déchu Henri Kolani, un retard de 14 jours sur la première activité au programme. Autrement, il va falloir accélérer pour se remettre dans le calendrier et tenir dans le délai constitutionnel. Une véritable prouesse inédite si l'on ne néglige point les calculs qui entrent en jeu dès cet instant. La stratégie qui a sous-tendu ce long moment de recherche de consensus autour du poste de président est encore dans les esprits. Et les différents états-majors ne rejettent pas d'en recourir au moment de faire des choix décisifs. Surtout que le parti de Gilchrist Olympio dit ne pas obtenir totalement ce qu'il voulait au départ, même si on parle d'un sacrifice de plus. Il voulait un prélat à la tête de la CENI.

Déjà, l'Union des forces de changement (UFC) donne le ton en exigeant que tout le travail fait par le bureau diminué de M. Kolani soit remis à zéro.

«Oubliez la date du 28 février parce que c'est frauduleusement que M. Kolani a été porté à la tête de la CENI et tout ce qu'il a fait, en tant que président de la CENI dont la publication de cette date, est nul et de nul effet. Donc la CENI va vérifier si elle valide ou si elle ne valide pas cette date, mais ne parlons pas de cette date du 28 février. Ce que M. Kolani a fait, il l'a fait dans des conditions que nous ne reconnaissons pas», raconte le secrétaire général Jean-Pierre Fabre qui ne rate pas outre mesure le parti présidentiel.

Le hic, c'est que les membres de la CENI se maintiennent uniquement sous la garde des dinosaures de leur part politique après le serment devant le juge constitutionnel.

Au moment d'officialiser le calendrier électoral de 2010, après le boycott des travaux par les 7 membres issus de l'opposition, les 10 membres restants de la CENI disaient réaliser des tâches purement techniques qui n'auront pas besoin d'être contestées par les contestataires. N'empêche.

Dès sa prise de fonction, le nouveau président de la CENI entrevoyait les inquiétudes à venir. «Parce qu'il nous a fallu plus d'un mois pour retrouver le consensus. Alors si c'est de cette manière que le consensus doit venir, je ne sais pas à quelle date nous organiserons les élections», lançait-il à l'endroit de ses pairs.

 

 

 

Les premiers mots de Tabiou Issifou Taffa

«Messieurs de la CENI, après plus d'un mois de délibérations, nous avons à bon port et nous nous en félicitons. Je voudrais tout d'abord vous remercier pour la confiance que vous venez de me faire et certainement aussi pour l'espoir que vous portez en moi. Mais je dis en même temps que cette confiance et cet espoir sont partagés parce que, dans ma tête, le travail qu'il y a à faire ici sera surtout un travail collégial. Je voudrais tout simplement me considérer comme le premier parmi vous, mes pairs, et je ne serai qu'un coordinateur.

 Le code électoral parle de président mais, moi, je veux bien être un simple coordinateur. C'est dire que je serai attentif à vos désirs et aux orientations que vous voudriez imprimer à la CENI aussi bien à travers nos sous-commissions qu'à travers nos plénières. Je voudrais, avant de poursuivre, rendre grâce au bureau d'âge, au président, à son rapporteur, qui a eu la patience de nous conduire pendant ces huit semaines. Soyez-en remerciés. Notre travail sera donc un travail solidaire, mais j'attends de nous qu'il se déroule dans la sérénité, que nous nous munissions de courtoisie, de patience, d'être disponible parce que le processus électoral exige parfois de travailler au-delà des temps réglementaires ou habituels.

Donc en même temps de la disponibilité et de l'endurance. D'avance, je compte sur vous pour que cela se passe dans de bonnes conditions.

Nous venons donc d'élire un bureau comme le code nous le recommande, mais c'est le consensus qui a prévalu. C'est tant mieux, puisque le code électoral prévoit que les décisions se prennent par consensus et qu'à défaut de consensus, on passe au vote. Je veux bien croire que le consensus peut régner, mais j'en appelle à votre vigilance. Parce qu'il nous a fallu plus d'un mois pour retrouver le consensus. Alors si c'est de cette manière que le consensus doit venir, je ne sais pas à quelle date nous organiserons les élections.

Je venais de faire un calcul rapide et, en suivant les indications données par la Cour constitutionnelle dans l'un de ses derniers communiqués, fixant le délai limite d'organisation de l'élection présidentielle au 5 mars, à ce jour, nous n'avons plus que 142 jours pour faire tout ce que vous savez. Cela veut dire que nous allons devoir courir et en même temps prendre des décisions. Je ne vous demande pas de courir en grattant la plante du pied, mais courir en travaillant et en réfléchissant».

 

 

 

Atsou Homawoo dément la presse

Au premier plan devant les médias, depuis le matin du 15 septembre 2009, pour fustiger le RPT et l'élection «en catimini» de Lardja Kolani, le doyen d'âge de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) avait tracé la voie aux interprétations de la presse locale. Au point de croire à une impossible entente au sein de l'institution et que les résultats du prochain scrutin sont déjà fixés. Mais, pour être remis en selle et aujourd'hui propulsé à la vice-présidence de la CENI, Atsou Homawoo dément la presse. «Le beau navire que j'ai eu l'honneur de conduire vient d'arriver à bon port. Bien sûr, comme tout voyage, le chemin a paru long, parfois difficile, parfois des escales inattendues, mais grâce à la foi de chacun des membres, la volonté manifestée, nous avons conduit notre navire à bon port c'est-à-dire que nous avons pu accomplir les tâches qui nous étaient assignées à savoir formuler notre règlement intérieur et ensuite mettre en place le bureau définitif de la CENI. Messieurs de la presse, c'est vrai que nous avons connu des moments difficiles mais je tiens à rectifier ce que nous avons lu dans certaines presses que nous avons connu des moments houleux.

Peut-être ce sont nos rires intempestifs entendus par certains qui ont cru que nous étions dans la houle. Nous n'avons connu que la convivialité, la fraternité mais surtout beaucoup de franchise. Donc, messieurs de la presse, tout est bien qui finit bien et nous venons de bien finir», a-t-il révélé pour passer le témoin à Tabiou Issifou Taffa.

 

 

 

 

A la suite de la directive de l'UEMOA

Le Togo accepte les entreprises d'investissement à capital fixe

Le projet de loi uniforme relatif aux entreprises d'investissement à capital fixe dans l'espace UEMOA a été voté par le parlement togolais le 13 octobre 2009. D'entrée, il fait la distinction entre établissements financiers de capital-risque, les sociétés de capital-risque, les établissements financiers d'investissement en fonds propres et les sociétés d'investissement en fonds propres. Les entreprises de capital-risque ont pour objet la participation, pour leur propre compte, ou pour le compte de tiers et en vue de sa rétrocession, notamment sur le marché financier régional, au renforcement des fonds propres ou assimilés des entreprises. Quant aux entreprises d'investissement en fonds propres, elles ont pour objet l'acquisition et la gestion, pour leur propre compte, d'un portefeuille de valeurs mobilières.

Les entreprises d'investissement à capital fixe ne peuvent détenir d'actions ou de parts sociales d'une société leur conférant directement, indirectement ou conférant à l'un de leurs associés direct ou indirect une participation supérieure à un pourcentage du capital de ladite société fixé par le conseil des ministres de l'Union monétaire ouest africaine (UMOA) ou, à défaut, atteignant le seuil requis pour la minorité de blocage. En outre, il leur interdit de consacrer plus d'un pourcentage de leurs fonds propres, fixé par le conseil des ministres de l'UMOA, à la détention de titres émis pour une même société. En termes d'importance, elles interviennent au profit des entreprises qui ont des problèmes de financement en fonds propres telles que les PME, domaine dans lequel l'intervention des bailleurs de fonds n'est pas spontanée. Alors même que les PME constituent une composante essentielle du tissu économique de l'UEMOA.

Pour l'heure, le Togo ne dispose pas de telles entreprises. Et, selon le gouvernement, leur avènement sur le marché financier ne se fera pas au détriment des banques existantes déjà fragilisées par les dettes des entreprises publiques. Une situation corrigée par la réforme du système financier entreprise depuis 2006, ayant permis à l'Etat de titriser les créances des banques sur les entreprises publiques pour l'assainissement du bilan des banques. Ces titres sont considérés comme des obligations de l'Etat. Aujourd'hui, le Togo étudie les contours des avantages fiscaux, principale incitation offerte aux entreprises d'investissement à capital fixe.

Une directive de l'UEMOA interdit aux entreprises à capital-risque de détenir plus de 50% de leur portefeuille sur le marché officiel, afin de leur permettre de consacrer l'essentiel des ressources au financement des PME/PMI. «Elles interviennent au profit d'entreprises créées depuis moins de 5 ans ou en cours de création, d'entreprises faisant l'objet de procédures collectives d'apurement du passif autres que la liquidation des biens, ainsi que d'entreprises opérant dans des domaines considérés comme prioritaires par les Etats membres de l'UEMOA…» (Article 8).

 

 

 

 

Gratuité de la césarienne au Togo

Plus de 73.600 cas pris en charge entre 2010 et 2012

Environ 73.608 cas de césarienne seront pris en charge gratuitement dans les hôpitaux publics par l'Etat entre 2010 et 2012, a appris hier l'Agence Savoir News auprès du ministère de la santé.

"Les études ont été déjà menées sur le terrain et les estimations également faites, suite à la décision des autorités visant à rendre gratuits les cas de césarienne dans les hôpitaux publics", a expliqué un responsable du ministère de la santé. Avant d'ajouter que "les estimations ont été faites en fonction du coût de la césarienne évalué à 110.000 F.CFA".

Selon les prévisions effectuées sur trois ans, l'expérience va démarrer à compter de l'année 2010 où plus de 23.814 cas seront pris en charge pour un coût total de plus de 2,585 milliards de francs CFA. En 2011, 24.529 cas seront pris en charge pour un montant estimé à plus de 2,662 milliards de francs CFA. Pour l'année 2012, plus de 2,742 milliards de francs CFA seront investis pour la prise en charge gratuite de plus de 25.265 cas.

Rappelons que la césarienne est une technique chirurgicale pratiquée pour sortir un bébé du ventre de sa maman, lorsqu'un accouchement est impossible, voire dangereux, par les voies basses naturelles.

 

 

 

 

Pour mieux maîtriser ses difficultés actuelles

La Caisse de Retraites du Togo bientôt passée à audit

L'information est contenue dans un appel à manifestation d'intérêt pour une mission d'audit financier et organisationnel. Les manifestations devant être déposées au plus tard le 27 octobre prochain. Le gouvernement entend utiliser une partie du financement du projet intitulé «Projet Secteur Financier et Gouvernance» pour la cause. La Caisse de Retraites du Togo (CRT) devra, au finish, être fouillée de fond en comble pour y ressortir les causes de sa léthargie.

Selon l'appel, les services attendus consisteront entre autres à faire un diagnostic de l'organisation actuelle de la gestion des cotisations et des prestations pour en ressortir les forces et les principales faiblesses et procéder à un audit de fiabilité et d'efficacité de la fonction financière et comptable de la Caisse en vue de sa réorganisation, apprécier en général les principales dispositions de contrôle interne en vigueur au niveau de la CRT, faire un audit des états financiers de l'exercice 2008 en vue de donner une opinion sur sa conformité avec le droit comptable applicable, faire en particulier une analyse approfondie des créances sur l'Etat et les autres partenaires et les dettes envers les assurés. Et analyser l'équilibre financier de la Caisse et formuler les recommandations appropriées.

Point n'est besoin de rappeler les difficultés de trésorerie et les mésaventures des retraités à satisfaire leurs vieux jours. Après plusieurs années de labeur et de cotisations à la Caisse. Tout en encaissant l'accusation de la mauvaise gestion, les pouvoirs publics brandissent le déséquilibre entre ce qui est cotisé et ce qui est souvent perçu à la fin.

Dès le 25 mars 2008, le gouvernement prolongeait l'âge de départ à la retraite dans la fonction publique, dans les secteurs privé et parapublic (en exemple, 60 ans pour les catégories A1 et A2). «Il convient de rappeler que le prolongement de l'âge de la retraite pour les agents concernés pourrait contribuer à réduire le déséquilibre financier de la Caisse de Retraite du Togo (CRT) qui débourse plus d'un milliard de francs CFA par mois pour payer les retraités alors que ses ressources se chiffrent à peine à 400 millions de francs CFA par mois, l'Etat étant obligé de subventionner chaque mois la différence», expliquait le communiqué officiel du conseil des ministres. Et la CRT souligne que seulement un agent en fonction cotise pour la pension d'un retraité.

L'autre intérêt de la réforme de la retraite réside dans la "nécessité de rétablir l'équilibre" de la branche pension des organismes de sécurité sociale. La détérioration observée au niveau de ces institutions s'expliquant principalement par le système actuel de cessation définitive de carrière des travailleurs. Il est donc indispensable d'opérer un sauvetage de ces organismes en réformant le système.

 

 

 

 

Dans le cadre d'un désengagement

L'Etat met en bail 5 hôtels publics

C'est un avis d'appel d'offres du ministre de l'Economie et des Finances, Adji Ayassor, qui donne la nouvelle. Dans le cadre du désengagement de l'Etat des secteurs de productions et de services, il met en bail l'Hôtel de la Paix à Lomé, l'Hôtel 30 Août de Kpalimé, Roc Hôtel d'Atakpamé, l'Hôtel Central de Sokodé et l'Hôtel Kara de Kara.

La date limite de soumission des offres est fixée au 26 novembre prochain, avec l'ouverture des plis en présence des soumissionnaires ou de leurs représentants le 30 novembre.

Dans le lot, c'est le cas de l'hôtel de Lomé qui doit surprendre pendant que sa démolition était plutôt annoncée en mai 2007.

Jadis fleuron de l'industrie hôtelière togolaise, aujourd'hui bâtiment fantôme, l'hôtel de la Paix situé en bord de mer à Lomé et fermé depuis plusieurs années devait laisser la place à un autre établissement. Un décret pris en conseil des ministres autorisait la cession de cet hôtel, qui fut l'un des fleurons des édifices de la capitale, à la société Matrix Financial Ingenering.

Celle-ci se propose de le racheter avec le fonds de terre, de le démolir et de rebâtir un nouvel hôtel dénommé « Phenix Hôtel » comprenant 230 chambres et 60 suites. Le projet devrait être réalisé dans un délai de deux ans et demi, précisait le communiqué officiel.

Les travaux n'ont jamais commencé.

Depuis lors, les anciens employés semblent avoir été oubliés avec les meubles. C'est ce qu'ils affirment. «Nous avons été laissés pour compte depuis 10 ans. On nous a oubliés. Nous n'avons rien reçu, bénéficié d'aucun droit, et nous voulons savoir si nous sommes Togolais ou pas», explique le porte-parole des ex-salariés.

 

 

 

 

Sur le marché togolais

Les prix ont baissé de 3,9% en septembre

 

Le niveau général des prix à la consommation a enregistré, en septembre 2009 sur le plan national, une  baisse de 3,9% contre une baisse de 1,7% le mois précédent, a indiqué à L'Union la Direction générale de la statistique et de la comptabilité générale. La baisse du niveau général des prix en septembre, explique cette structure, est essentiellement due à celle des prix des fonctions de consommation «Produits alimentaires et boissons non alcoolisées» et «Boissons alcoolisées, tabac et stupéfiants» qui ont connu respectivement une diminution de 10,3% et 3,8%.

La baisse enregistrée au niveau des produits alimentaires est principalement due à la diminution des prix des céréales non transformées (18,9%), des légumes frais (22,0%) et des « Pommes de terre, manioc et autres tubercules et bananes plantains » (17,9%).

En ce qui concerne la fonction  «Boissons alcoolisées, tabac et stupéfiants», la baisse provient des boissons alcoolisées artisanales qui ont connu une diminution de 17,8%. Au niveau des céréales non transformées, la baisse observée provient du maïs en grains crus qui a enregistrée une diminution de 41,8%. Cette diminution provient de l'apparition du nouveau maïs qui a augmenté l'offre sur le marché, estime la Direction de la statistique.

Prises sur une base trimestrielle (juin 2009) et en glissement annuel (septembre 2008), ces mêmes fonctions ont connu une baisse respectivement de 10,1% et 1,5% pour les «Produits alimentaires et boissons non alcoolisées», et de 2,5% et 0,6% pour les «Boissons alcoolisées, tabac et stupéfiants». Quant aux fonctions «Communications», «Restaurants et hôtels» et «Biens et services divers», elles se sont presque stabilisées autour de 0,0%. La seule augmentation observée, de manière générale en septembre, est celle du prix de la viande (+1,3), dans la fonction «Produits alimentaires», ainsi que comparé à juin 2009 (+1,2) et en glissement annuel (+0,6).

Calculé hors produits alimentaires, le niveau général des prix a enregistré une très légère baisse de 0,04%. L'inflation sous–jacente (variation mensuelle de l'indice hors énergie, Hors "produits frais") quant à elle, n'a pas connu de variation tout comme le mois précédent.

L'analyse suivant la nomenclature des secteurs révèle que la diminution du niveau général des prix au cours de ce mois est à attribuer principalement aux produits du secteur primaire qui ont enregistré une baisse de 20,3%.

Le niveau des prix du mois de septembre 2009 comparé à celui de juin 2009 (évolution trimestrielle), est en baisse de 3,5%, tandis que, par rapport à septembre 2008 (glissement annuel), il a enregistré une baisse de 1,7%. Le taux d'inflation calculé sur la base de l'indice moyen des 12 derniers mois s'établit à 4,5 % en septembre 2009 contre 5,6% le mois précédent. En juin  2009, il est de 6,5% dans la zone UEMOA.

 

Culture

Musique

Assassan en concert sur la scène du CCF ce samedi

Mélange, patchwork, ou assemblage constitué de bric et de broc ? Le concert du samedi est d'une certaine particularité. Sur scène il y aura Assassan, mélange de couleurs en éwé, un concept artistique qui réunit autour d'un concert événement et d'un album, les artistes produits actuellement par le label POQ INDUSTRI. Non, il ne s'agit pas d'une énième compile, mais plutôt d'une véritable rencontre de styles musicaux totalement différents autour de la même recherche. Elinam (Afro Tradi Pop), Dzokukay (rap reggae ragga), Osan (R&B reggae), Spiv (l'Eminem africain), et Yob (indéfinissable…) partageront donc la scène pour mêler les genres et les couleurs.

Il y aura le groupe Elinam du Togo. Un groupe constitué d'Une femme, deux hommes, trois voix et deux guitares, un danseur contemporain, une percussion…Voilà pour la formation. Ils chantent en Ewe, français, akposso, anglais, mina, espagnol…Voilà pour la langue.

Elinam est un groupe hors norme dans le paysage de la musique togolaise…De la « tradi-pop » si on veut vraiment mettre une étiquette… Mais est-ce vraiment bien utile ???

Entre la préparation de leur premier album et l'université, ils nous offrent un voyage de Lomé à Londres, de Paris à Madrid mêlant rythmes africains, espagnols et « seventies » européens…

Evelyne (voix), Marc (guitare et voix), Elias (guitare et voix), Francis (danse et voix)

Il y aura également Yob, artiste atypique qui puise son inspiration dans sa culture profondément togolaise, offrant une musique ouverte sur l'universel.

On comptera également des chanteurs de Hip hop comme le groupe Dzokukay, l'un des groupes à l'avant-garde de ce genre de musique au Togo. Puis O'San,  un jeune homme  qui a su se faire remarquer par le label POQ INDUSTRI par son originalité et sa volonté de réussir dans le domaine.

A ne pas manquer l'arrivée du Nigérian Spiv. Il fait partie de ces artistes rappeurs influencés par le mouvement hip-hop américain tout en conservant son identité africaine, celle de l'ethnie des Ibos du Nigéria. Encore un beau mélange, à mi-chemin entre Eminem et le Crunk (nouveau genre attaché au HipHop) en passant par le foisonnement de la musique Nigériane.

 

Livre

Lancement du concours « Défi Lecture »

La neuvième édition du concours "Défi Lecture" 2009-2010, initiée à l'intention des établissements du Togo a été officiellement lancé mardi 13 octobre au Centre culturel français (CCF) de Lomé par les acteurs du livre, à savoir le Réseau lecture publique.

Pour cette fois, le concours scolaire "Défi Lecture" change de formule est étendu aux collèges des autres préfectures du Togo.  Cependant le projet s'arrête dans la Région de la Kara et n'atteindra Les Savanes que les saisons prochaines, faute de disponibilités financières, selon l'un des organisateurs. 

Le concours s'appuie sur le Réseau de lecture publique (RLP) et ses bibliothèques à Aného, Kévé, Atakpamé, Sokodé et Kara. Il  regroupera treize établissements, dont huit à Lomé.

Le concours a pour objectif de « promouvoir la lecture, plébisciter les bibliothèques du réseau de lecture publique, élargir le public des bibliothèques, organiser une finale festive qui draine un public nombreux ».

Grâce à un concours littéraire portant sur quatre oeuvres, deux romans et deux livres d'analyse, "Défi Lecture" propose à des collégiens entre 12 et 15 ans de faire la promotion de la lecture et de gagner des livres pour eux et pour leurs établissements.

La première phase du jeu-concours « Défi Lecture » a lieu le 7 novembre. Dans les établissements participants, bibliothèques et collèges, les élèves volontaires subiront un questionnaire de culture générale, à choix multiples (QCM), élaboré par les organisateurs.

"Les questions seront posées par un animateur, comme dans +Questions pour un champion+, avec un système de lumières et de +buzzer+", a expliqué Anne-Marie Nagou Renneteau.

La finale du "Défi Lecture" sera retransmise sur la TVT.

Plusieurs Œuvres sont retenues dont "Moi, Momo, 14 ans, Ivoirien...et plus jeune bachelier de France", de Mohamed Diaby, et  "Le grand livre contre toutes les violences", de A.M. Thomazeau et "La mondialisation économique" de E. Combres et F. Tinard.

© L'Union du 16 octobre 2009

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