Politique

Contagion jihadiste

L'ensemble de la région est menacée

Le Togo redoute la contagion jihadiste, titre mercredi le site spécialisé ‘Opex 360

Les groupes jihadistes ne font pas mystère de leur intention d'étendre leur influence à certains pays côtiers du golfe de Guinée.

Le 17 février, lors d’une visite aux forces togolaises déployées le long de la frontière avec le Burkina Faso, le président Faure Gnassingbé a affirmé que la pression jihadiste se fait 'très forte' dans l’extrême-nord de son pays.

'La menace est réelle et la pression est très forte […] nous avons connu récemment des combats jusqu’à 7 km de notre frontière', a confié le président togolais à l’AFP. 

'Nous notons que les attaques [au Burkina Faso] sont de plus en plus meurtrières, malheureusement le Bénin aussi vient de subir un coup donc cette pression là nous la ressentons chaque jour un peu plus', a-t-il ajouté.

Pour contrer cette menace, M. Gnassingbé, actuellement en campagne pour la prochaine élection présidentielle, a dit vouloir 'tirer les leçons de ce qui se passe ailleurs'. Et d’ajouter : 'c’est pour cela que j’essaie de dire aux populations, aux leaders religieux, aux chefs traditionnels […] qu’ils doivent aider les forces de défense et de sécurité', lesquelles 'doivent éviter les brimades, les petites corruptions qu’on voit parfois sur nos routes.'

Faute de quoi, a-t-il poursuivi, 'notre principale richesse c’est la stabilité et la sécurité, si nous perdons cela tous nos projets de développement seront compromis et remis en cause.'

Cependant, M. Gnassingbé se refuse à dire si il y a des cellules jihadistes constituées  dans son pays. Mais 'les frontières sont tellement poreuses qu’il y a certainement des éléments qui sont en transit ou qui séjournent un temps et qui repartent.'

Cela étant, le Togo a déjà pris quelques mesures, souligne le site. 

Il cite la nouvelle loi sur la sécurité intérieure et la création, en mai 2019, d’un Comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent » [CIPLEV] dont la mission est d’œuvrer à éradiquer ou à réduire sensiblement la propagation de l’extrémisme violent en donnant aux communautés de base les outils et le soutien dont elles ont besoin pour lutter contre ce fléau et de renforcer la coopération et la collaboration entre l’administration, les forces de défense et de sécurité pour une prévention et une lutte efficace.

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