La campagne électorale s’achèvera le 20 février. Les derniers jours sont déterminants pour convaincre les hésitants.
Jusqu’à présent, tout s’est déroulé dans calme avec des meetings colorés et joyeux.
Mais tous les prétendants au fauteuil présidentiel n’ont pas bénéficié de la même visibilité.
Si Faure Gnassingbé, Jean-Pierre Fabre et Agbéyomé Kodjo ont sillonné le pays dans le cadre de tournées préparées en amont et bien organisées, ce n’est pas le cas des cinq autres candidats presque invisibles depuis 11 jours.
Dans les médias, difficile de trouver trace de leur campagne.
Une élection présidentielle requiert une forte implantation nationale, des partis structurés, des politiques de communication et surtout des moyens.
L’organisation de meeting et de caravanes, le recrutement de volontaires, la planification, l’affichage, la fabrication de supports (affichage, T-shirts, casquettes …), la campagne digitale représentent un investissement conséquent qui n’est pas à la portée de tous les candidats.
Le taux de participation et les résultats au soir du 22 février donneront une photographie intéressante du paysage politique togolais.