Depuis lundi, des représentants ghanéens et togolais sont réunis à Lomé pour tenter de trouver un accord définitif sur la délimitation de leur frontière maritime.
‘A ce jour peu de progrès ont été réalisés, parce que nous n’avons pas encore abordé la substance, la quintessence de la problématique des frontières maritimes. Il est donc temps que nous abordions, le fonds même des négociations' a reconnu Stanislas Baba, le président du Haut Conseil pour la Mer (HCM).
Accra et Lomé avaient convenu en octobre 2018 d'un programme de travail, d'un calendrier de négociations et d'une proposition d'arrangement provisoire conforme aux conventions des Nations Unies.
Les autorités ghanéennes souhaitent à tout prix éviter un conflit territorial comme cela avait le cas avec la Côte d’Ivoire.
Cette imprécision sur la délimitation de la frontière maritime est l’héritage direct de la période coloniale et d’un accès à l’indépendance bâclé.
60 ans après, le problème reste patent.
‘La partie Togolaise fera tout pour que nous nourrissions de l’esprit de fraternité et des intérêts des deux peuples que nous puissions arriver à une solution à l'amiable' a en tout cas indiqué Stanislas Baba.