Politique

Fusillade de Pâques

Le domicile du Kpatcha Gnassingbé, frère du président du Togo, Faure Gnassingbé, a été le théâtre dans la nuit de dimanche à lundi d'échanges de tirs nourris entre les forces de l'ordre et la garde rapprochée du député de Kara.

Lundi, le procureur de la république, Robert Bakaï, a apporté des précisions indiquant qu'une enquête avait été ouverte récemment pour atteinte à la sûreté de l'Etat et que des vérifications étaient en cours. « Les principales personnes soupçonnées faisaient l'objet d'une surveillance », indique le communiqué.« Des services étrangers ont informé leurs homologues du Togo de l'imminence d'un évènement et de la gravité des actions qui se préparaient à quelques heures du départ du président de la république pour une mission à l'étranger », souligne le même communiqué.

Sur réquisition du Parquet, il a donc été décidé d'interpeller les « présumés comploteurs ».

La justice souhaitait entendre certains proches de Kpatcha qui se trouvaient justement lundi soir à son domicile.

A l'arrivée des forces de défense à la villa de Kégué, les gardes de Kpatcha Gnassingbé ont ouvert le feu provoquant la fusillade.

5 officiers et plusieurs civils ont été interpellés et une enquête a été ouverte sur les incidents de la nuit. L'autre investigation ,relative à une opération visant à porter atteinte à la sûreté de l'Etat, se poursuit.

Kpatcha Gnassingbé, ancien directeur général de la société d'administration de la Zone franche, est député RPT (au pouvoir) de Kara (nord Togo).

En photo : Kpatcha Gnassingbé

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