La nomination de Victoire Tomegah-Dogbé au poste de Premier ministre a été plutôt bien accueillie par une partie de la classe politique.
L’opposition parlementaire salue la promotion du genre sans se prononcer directement sur le choix du titulaire.
D’autres leaders de l’opposition dénoncent une ‘instrumentalisation’.
C’est le cas de Brigitte Adjamagbo-Johnson, secrétaire générale de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA).
‘C’est la participation des femmes au service d'une dictature. Ce qui est contraire à la vision que nous avons de l’implication des femmes en politique; nous qui nous battons pour ce droit. C’est une fuite en avant’, a-t-elle déclaré mardi.
Les autres responsables de l’opposition ne se sont pas encore prononcés pour le moment.
Lors de sa prise de fonction hier, Mme Tomegah-Dogbé a souhaiter instaurer un climat d’ouverture et de dialogue avec le plus grand nombre. L’avenir dira si son appel sera entendu.