Politique

Le RPT satisfait des décisions de Ouaga

Le Rassemblement du peuple togolais (RPT, au pouvoir) s'est dit "satisfait" jeudi des décisions d'une réunion tenue mardi à Ouagadougou (Burkina Faso) par le comité de suivi de l'accord politique, a-t-on appris de source officielle.

Le Comité de suivi a pour mission de veiller à la bonne application des accords politiques du 20 août 2006 prévoyant la formation d'un gouvernement d'union nationale suivie d'élections législatives en 2007.  

Le Comité est composé de partis au pouvoir et de l'opposition togolais, de représentants de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cédéao) et de l'Union européenne (UE).

 

Dans un communiqué rendu public, le RPT a "pris note avec satisfaction" de la décision d'adopter une carte d'électeur sécurisée avec photo numérisée pour les prochaines élections législatives.

 

Le parti s'est aussi dit satisfait de la recommandation faite aux membres de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) selon laquelle ils doivent recourir au "vote" en cas de "blocage avéré" tout en privilégiant "l'esprit de consensus".

 

L'Union des forces de changement (UFC), parti d'opposition de Gilchrist Olympio, a dénoncé à plusieurs reprises, le vote au sein de la Céni, estimant cette démarche "contraire à l'esprit de l'accord politique".

 

Les membres de la Céni, structure chargée d'organiser et de superviser ce scrutin, sont divisés depuis quelques jours sur le mode de prise de décision au sein de la structure, le mode de recensement électoral, ainsi que la nature des cartes d'électeurs.

 

L'application de décisions de la réunion de Ouagadougou permettra l'adoption "sans délai d'un code électoral et le déclenchement des opérations électorales", a souligné le RPT jeudi.

 

La Céni a proposé la date du 24 juin pour la tenue des législatives, le mandat de l'actuel Parlement s'achevant en octobre 2007.

 

La commission est chargée d'organiser des législatives "libres" et "transparentes", préalable exigé par l'Union européenne pour normaliser ses relations avec le Togo, rompues depuis 1993 pour "déficit démocratique".

 

Une prochaine session du Comité a été fixée au 27 février à Ouagadougou.

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